lundi 8 juillet 2024

Vivre : battre la semelle

 
Guarigione di Ananio (détail) / Marco Basaiti / Gallerie Accademia / Venezia
 
Cet été, la météo est-elle pourrie ? A quoi bon porter des jugements sur le temps ? Il fait... le temps qu'il fait. Autant le prendre comme il vient. Toujours est-il qu'entre matinées pluvieuses, menaces d'orages et orages avérés, les possibilités d'aller nager - surtout en rivière - ont été quasi nulles jusqu'ici. Le débit de l'Aar était de 550 m3/s. ces derniers jours. Habituellement, il oscille entre 170 et 220. Peu de gens se risquent à plonger. A vrai dire : personne ne semble vouloir se lancer dans les flots tumultueux qui suivent les nuits de tempête. Je me contente de nager dans l'eau des bassins et... je marche, histoire de me dépenser. Je marche dès le matin avec le chien. Je marche au cours des heures suivantes. J'adore marcher en écoutant les arbres babiller. Résultat : en moins de 15 jours, je me suis retrouvée avec trois paires de baskets bonnes pour la poubelle. Je réalise que leur semelle est fendue quand j'entends un drôle de couinement à chacun de mes pas. Je me retrouve avec les pieds détrempés et des chaussures qui piaillent comme une portée de poussins affamés. Godillots de marque ou pas, aucune différence : il faut les remplacer. En revanche, le beau maillot acheté à Majorque l'an dernier est encore muni de son étiquette. Il reste suspendu comme une âme en peine et semble totalement déprimé. Comment lui expliquer, que c'est juste l'été de cette année... ?


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