vendredi 2 août 2019

Voyager : le pouvoir des images





Il suffit de si peu de choses parfois. Un carrelage sur une vieille table en bois,
roue de la fortune, rappelant un pavement du dôme de Sienne.
Une course rieuse dans les rues de Padoue par une matinée d'automne.
Des rais de lumière sur le sol décati, patiné d'un palais ferrarais.
Des images imparfaites, éphémères qui réveillent le besoin de retour,
l'aspiration vers les couleurs et les émois des étés d'autrefois.

4 commentaires:

  1. Oui. Il y a quelques temps déjà, j'ai trouvé sur le net une photo d'un cosy. Pratiquement le même que celui qui entourait le lit de ma soeur alors que nous dormions toutes les deux à la salle à manger, nous n'avions pas de chambres à nous. Mes parents avaient aménagé ce coin pour ma (grande) soeur dans un angle de la pièce. Comme j'ai pu l'envier d'avoir ce si beau cosy, avec tout plein de rangements, d'avoir son coin à elle, moi qui n'avais qu'un lit placard que mes parents refermaient la journée. De coin à moi, je n'en avais pas, c'est peut-être pour cela que j'ai mis tant d'années à trouver ma place, ma juste place, mais c'est une autre histoire...
    Bonne soirée, chère Dad. Pardon pour ce souvenir pas très joyeux.

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  2. Pourquoi ce mot : pardon ? Les choses nont pas besoin d'être toujours joxeuses. En revanche, elles sont précieuses si elles sont vraies.
    Bonne fin de soirée... le soleil s'est couché sur une terrasse pleine de personnes heureuses de se retrouver à la campagne enfants oies chiens et grandsperes entremêlés.

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    1. Oui, pourquoi ce mot pardon ? En plus, je n'aime pas quand les autres l'utilisent. Un ami a cette manie, lorsqu'il a mal lu un message par exemple et que je lui en fais la remarque, de me dire : pardon. Je ne lui ai pas encore dit, mais je n'aime pas quand il utilise ce mot. C'est bizarre tout de même que moi-même je l'ai utilisé (sourire).
      Belle journée à toi, Dad.

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  3. ça m'arrive aussi, parfois, ces "pardons" un peu déplacés, parce qu'il n'est nul besoin de s'excuser d'être ce que nous sommes. J'ai parfois l'impression que nous demandons pardon sans ancrage dans le présent, mais en référence à des situations passées, où nous étions coupables (mais de quoi?).
    Quoi qu'il en soit, passe une très belle très douce soirée, dans les merveilleuses couleurs de l'été!

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