dimanche 22 septembre 2019

Vivre : la meilleure ennemie


La Montagne / Aristide Maillol / Musée des Beaux-Arts / Lyon

Et pourquoi donc exiger de toi, parfois, l'absurdement difficile, 
pourquoi te couvrir de mille reproches inutiles, 
pourquoi sans cesse insister, tancer, t'incriminer, 
pourquoi tant de contraintes inutiles, pourquoi tant d'inimitié
envers ce corps, envers cette âme, qui ne demandent qu'à s'élever
avec courage, avec douceur, en toute sérénité ?
 

6 commentaires:

  1. Bonjour,
    je découvre votre espace.
    Vous tenez un très beau blog et je tenais à vous l'écrire.
    Je retiens cette phrase comme un guide pour cette journée : "au nom du lien savoir se détacher".
    C'est juste juste.
    Bien à vous et bon dimanche.
    Alban

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  2. Merci. Tant mieux si mes mots vous ont touché. J'écris ici pour mettre en forme le désordre qu'assume parfois mon journal intime, trop souvent verbeux selon moi. Cependant si mes billets plaisent ou trouvent un écho dans le vécu des lecteurs, j'en suis ravie. Belle fin de journée.

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  3. Oui Dad, notre meilleure ennemie est nous-même. Nous ne sommes pas toujours tendre avec nous. Pourquoi nous violentons-nous ainsi ? Nous n'avons plus rien à nous prouver, n'est-ce pas ? :-)
    Une douce nuit à toi, ma chère.

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  4. Cette violence envers nous-mêmes, n'a-t-elle pas commencé avec l'éducation familiale et sociale ? Une sorte de dressage pour nous formater aux attentes de la société (et le métier de parent est particulièrement ardu dans le sens où il s'agit de prodiguer de l'amour et d'assurer notre conformité sociale, métier difficile à concilier, entre l'excessive sévérité et le laxisme mal toléré). Nous avons, je crois, repris à notre compte ces exigences et nous continuons de les appliquer, parfois à notre insu.
    Nous n'aurions – idéalement – jamais rien à nous prouver, mais nous continuons à nous conformer aux attentes, à écouter les critiques, souvent malgré nous. Il serait si simple, pourtant, de regarder ce qui est, avec la juste distance, de nous inviter à trouver les solutions et les postures adéquates. Oui, nous devrions être des parents confiants et bienveillants envers nous-mêmes!
    Dès lors, pour les projets que nous ne cessons de concevoir, que réclame l'épanouissement de notre vie, nous n'aurions rien à prouver, effectivement, nous n'aurions qu'à suivre nos forces et nos envies. Idéalement!
    Très beau lundi.

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  5. On ne grandit pas ni ne progresse s'il n'y a pas au moins un regard aimant, une bienveillance, un cœur de tendresse.
    À défaut de l'avoir reçu par éducation, il reste à se l'offrir.
    Bien sûr il va falloir en payer le prix.
    Mais il est tellement dérisoire face à la découverte de nos immenses richesses intérieures, qui nous sont prêtées le temps d'une vie.

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  6. Être un parent bon, attentionné et protecteur envers soi-même, ne serait-ce pas cela, être adulte ? Car au fond, ce qu'on sait se donner à soi-même, il est tellement aisé de le donner aux autres dans un même mouvement.
    (Bon, il est vrai que certains partent avantagés dans la course, mais comparaison n'est pas raison, c'est avancer qui compte et l'important est de s'offrir chaque jour un regard aimant).
    Belle soirée.

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