samedi 21 septembre 2019

Vivre : Still life / 78




Pour mes bagages, toujours le même principe : voyager léger. Préparer mes affaires en étant très stricte sur leur absolue utilité. Embarquer les tubes aux trois-quarts vides, pour m'en défaire juste avant de rentrer. Emporter naturellement un minimum de vêtements. Prendre des couleurs si possible seyantes, mais surtout : peu salissantes. Une fois la valise prête, m'astreindre à retirer deux pièces (jeans, pullovers ou tuniques). 
Eh bien, à chaque retour, je découvre toujours, tout propres tout frais, deux ou trois effets que je n'ai jamais portés. Visiblement, quelque chose m'échappe, malgré tant de rationalité.

4 commentaires:

  1. Il et compliqué pour moi de n'emporter que le strict nécessaire, même si je sais qu'à la fin des vacances, je n'aurai porté que la moitié des affaires... (sourire)
    Tout pareil pour les livres, lorsque je vais passer quelques jours dans ma maison bleue, j'emporte une tonne de livres, tout en sachant que je ne les lirai pas tous, mais j'ai besoin qu'ils m'accompagnent. :-)
    Belle journée à toi, ma chère Dad.

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  2. Les livres, bien sûr, je ne les ai pas mentionnés. Un temps, j'ai cru avoir résolu le problème grâce à la tablette, où j'avais constitué une jolie bibliothèque (notre médiathèque permet aussi l'emprunt de e-books, par wifi, il m'est arrivé de faire des emprunts à longue distance). Mais après deux essais, j'ai dû renoncer : produits non fiables, qui plantaient trop souvent et avec un service après-vente déplorable. Donc, j'embarque deux ou trois livres. Et là, c'est toujours la surprise : je peux ne pratiquement pas les toucher, je peux aussi les terminer très vite. Il m'est arrivé de tomber en amour pour un livre en vacances et… de le relire une deuxième fois parce que je ne pouvais pas le lâcher. Les livres, c'est toujours une indispensable surprise. Ce qui est certain : je dois en emporter.
    Je pars m'aérer sur les alpages. Beau WE, chère Françoise.

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  3. Coucou les filles. :-) Je suis une pive pour faire une valise. C'est encore pire si je pars dans des pays un peu "agités" question météo et si j'y fais de la randonnée. Il faut prévoir des habits chauds mais également des habits plus légers. Et puis aussi les chaussures de randonnée et les bâtons suivant le dénivelé. Si je pars au Sud, c'est plus simple... enfin quoique. ;-) Bises alpines et belle soirée.

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  4. fichtre! en te lisant, je comprends pourquoi je prends toujours l'autoroute du Sud : pas de prises de tête, les tongs ne pèsent rien, le maillot encore moins.
    En fait, après avoir écrit ce billet, j'ai réalisé que ma gestion de valise ressemble à ma gestion de l'argent et des questions matérielles : mes besoins sont minimaux et j'ai toujours assez. Je m'adapte à ce que j'ai à disposition et consomme toujours moins que prévu. La question de la valise est donc moins futile qu'il semble. Pourrait-elle être le symbole de ce à quoi nous estimons avoir besoin (ou droit) ?
    Je suis toujours étonnée en voyant les gens dans les gares en été transporter des bagages énormes. Ils sont lourds, encombrants, les gens semblent devoir lutter pour les véhiculer. Je me demande toujours ce qu'ils peuvent mettre dedans et je manque probablement d'imagination.
    Bises lacustres avec coucher de soleil saumon et nuages pastel.

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