vendredi 28 mai 2021

Vivre : occuper sa place

 
Noces de Cana (détail) / Michele Damaskinos / Museo Correr / Venezia

 
Sans outrecuidance, sans suffisance, admettre sa propre importance. 
Occuper sa place (ni trop de place, ni pas assez : rien que la juste place)
Savoir dire, savoir se taire, réagir et laisser faire, partir et aussi revenir.
Appartenir au monde, prendre et donner et puis, doucement, s'eclipser.

4 commentaires:

  1. Être soi et exister, simplement exister.
    Quel soleil radieux aujourd'hui. Les températures remontent. Que cela fait du bien!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oh oui, depuis deux jours, l'été s'est imposé (l'été merveilleux, pas l'été caniculaire, des envies de baignades et de grillades, des envies d'ouvrir les portes, d'admirer les voiliers). Oh oui : ça fait infiniment de bien, les rires, les terrasses. Profiter.
      Par conséquent... toute belle, toute douce soirée!

      Supprimer
  2. Prendre sa place, juste sa place. Trois mots, qui expriment quelque chose de tellement complexe et parfois impossible à réaliser lorsqu’ils sont mis bout à bout. Prendre sa place. Prendre sa place ne dépend pas toujours et de loin pas, uniquement de soi. L’environnement peut être tellement fort, tellement violent et hostile simplement pour empêcher de prendre sa place, juste sa place. On ne demande pas beaucoup, pas de commandement, pas de compétition, mais pas de dénigrement non plus. Donc réagir, agir, bouger sans outrecuidance, mais aussi défendre sa place, ne pas se laisser dévaloriser. C’est un combat, oui, un combat pas forcément armes à la main et sus à l’ennemi, mais un combat tout de même. Et même si on s’éclipse, soit on revient plus fort, ou on est avisé et l’on remarque que vraiment, vraiment on n’est pas à sa place dans ce « club », il ne nous vaut pas. Mais il y en a tellement d’autres où grandissent les fleurs.

    Gaspard

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est vrai que prendre sa place, socialement, n'est souvent pas chose aisée. On peut faire des efforts pour s'intégrer, mais si le groupe en question (le "club" comme vous dites) est mal disposé, on peut ramer, ramer et se décourager. Certains appellent ça l'ascenseur social en panne, d'autre le racismes ordinaire, d'autres encore la conscience de classe, ou la violence ordinaire des groupes où la peur et le conformisme font des ravages, l'exclusion peut se trouver à tout coin de rue. Dans ces cas-là, effectivement, mieux vaut aller voir ailleurs et trouver ceux avec lesquels nous pourrons cueillir des fleurs (de tolérance). Mais... perso, j'aime bien l'idée de ne pas se laisser impressionner trop facilement par le troupeau bêlant dans son pré carré.... Belle soirée, Gaspard.

      Supprimer