dimanche 12 mai 2019

Lire : temporalités





Dans "C'est aujourd'hui que je vous aime", François Morel raconte un amour de jeunesse aux débuts laborieux durant les années Giscard. Le dessin est joli. L'histoire aussi. On s'attendrit. On sourit. On constate que si les rythmes, les technologies, les idéologies et les soucis écologiques ont évolué en quarante ans, les tourments adolescents et les commentaires sur la météo, eux, sont restés invariablement les mêmes.
Alors, on observe mai faire des siennes. On regarde les nuages passer. On constate que les éclaircies succèdent aux ondées. On admire le ciel qui fait son show. On replonge dans ses lectures et, d'une certaine façon, on est rassuré.

4 commentaires:

  1. Coucou ma Dad. Ah oui, cette météo! Grrrrrr.... vivement les fameux Saint de Glace passés car là, ce matin, il neige. Alors c'est le bal des oiseaux qui profitent encore des graines dans la mangeoire et sur le bord du balcon. Il y a eu d'abord deux accenteurs dont maître Zen, ensuite Solange, ensuite un merle et une merlette et puis pour finir, un tout nouveau curieux, un verdier. ;-)
    Et pendant ce temps-là, les flocons rigolent.

    Sur tes deux dessins, je remarque que le chien est assorti à sa maîtresse. :-) Quelle belle mise pour tous les deux. :-) Bises alpines très frisquettes.

    P.S. tu dois avoir de la bise par chez toi. Brrrrr...

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  2. Oui, ce chien avec la même rose sur la tête que sa maitresse m'a fait mourir de rire!
    Je viens de me faire rincer au cours d'une très belle balade dans et au-dessus de la forêt. Heureusement, la nature dans sa grande sagesse a conçu les vents, si bien qu'à mon retour (sous un soleil insolent) j'avais déjà les cheveux foehnés et les jeans secs, tandis que voiliers et véliplanchistes se la coulaient douce sur le lac. Ainsi va la météo… à prendre comme elle vient… Belle fin de journée (je te souhaite quand même un ou deux rayons de soleil entre deux giboulées)
    PS : suis allée vérifier pour le verdier que je ne connaissais pas. M'a l'air d'avoir une sacrée personnalité, cet oiseau-là!

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  3. @Dédé : Quelle chance d'avoir vu un verdier ! Je n'en ai jamais vu chez moi, ils ne doivent pas aimer le climat ! (sourire) Pourtant, on dit de ma petite commune que c'est le petit Nice de la Haute-Loire, alors ils pourraient bien faire un effort ! :-)

    @Dad : Oui, les gens ne sont jamais contents du temps qu'il fait, et pourtant, et heureusement !, on ne peut pas intervenir sur la pluie et le beau temps. Et c'est vrai que les conversations sur le temps existent depuis bien longtemps ! Oui, c'est plutôt rassurant. :-)

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  4. Le verdier : un oiseau que j'adorerais apercevoir maintenant que Dédé me l'a fait découvrir.
    La météo : un sujet de conversation miraculeux et indispensable. Que ferait-on s'il n'existait pas ?

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