dimanche 25 avril 2021

Vivre : derrière un kleenex

 
Sculpture / Parc parisien / Les Tuileries (?)
 
Il y a des relations, comme des bibelots fêlés, des cardigans fatigués, des bouquins emportés impulsivement, qu'on garde par loyauté envers le passé. Qui nous font nous retourner, vers ce qui était, mais qui n'ont plus vraiment de fonction au présent. Il y a des relations, coquilles vides maisons désertées, qui exigent une décision, qu'il s'agit d'abandonner prestement, pour mieux aller de l'avant.

4 commentaires:

  1. C'est intéressant comment tu dis les choses.
    « Des relations coquilles vides ». J'en vois un signe, parmi d'autres, quand on se dit — tiens, il faudrait quand même que je prenne des nouvelles de Untel. Mais ça fait des semaines voire des mois que l'on pense à ce « il faudrait. » Cependant on ne se décide pas à saisir son Smartphone pour appeler…

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    1. Le verbe falloir est louche, malgré ses nobles origines médiévales (faloir = ce qui manque). Conjugué au conditionnel il est carrément suspect. Dès que j'en arrive à dire "il faudrait" c'est qu'il y a qqch de pourri au royaume du Danemark, comme dirait Shakespeare. En matière de relations, il ne faudrait jamais : on a envie ou on doit. Pas plus compliqué que ça.

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  2. D’où vient ce sentiment de loyauté inconsciente? Je me pose la question!
    Belle journée.

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    1. Pour ma part, je sais que dans cette loyauté il y a une (petite) part de paresse et de procrastination. Je me dis : "je devrais, mais attendons". Et puis, arrive la goutte qui fait déborder le vase. Ou la goutte ophtalmique qui éclaircit le regard et alors c'est... décidé !!! Et je finis par oublier la loyauté. Toute belle soirée.

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