dimanche 18 avril 2021

Vivre : l'évitement

 
Sibilla / Il Domenichino / Villa Borghese / Roma
 
 Ces gens, ces lieux que nous trouvons ennuyeux 
(au point parfois d'en avoir la nausée)
quels besoins en nous ne peuvent-ils pas combler ?
 

2 commentaires:

  1. Toute école qui ressemble à celle de mon enfance me donne systématiquement un haut-le-cœur. La « véritable école » où j'ai souffert, c'était pire encore. L'envie de vomir n'était jamais loin.
    Tiens, je devrais repasser un de ces jours dans cette rue… histoire de ressentir ce qu'il en serait aujourd'hui., Après tant et tant d'années…

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    1. Je compatis. Heureusement, c'est loin et depuis, tu apprends à l'école de... la vie, la meilleure école qui soit, la plus fiable et stimulante. Eh bien, moi l'autre jour, échouée dans une banlieue lémanique où des villas chicos se planquaient derrière des haies parfaitement taillées, d'où sortaient furtivement des femmes de ménage payées au black, des panneaux d'interdiction un peu partout, je me suis dit que l'ennui, l'ennui total, c'était l'absence de poésie. ça manquait d'air, on étouffait, et rien ne permettait de rêver... Atroce. Sans âme. Sans imagination. J'ai fui en courant! Il y a des lieux ainsi, qui ont un véritable effet répulsif. Parfois aussi, la poésie manque aux gens trop rangés.
      Cela dit, ce soir, un qui ne manque pas d'imagination, c'est bien le ciel : délirant, fantasque, créatif, de quoi passer une merveilleuse soirée!

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