mercredi 12 janvier 2022

Vivre : face aux mâts grelottants

 

 Le long des rives, pas âme qui vive
tous recroquevillés, tous confinés
sous les ailes immenses de l'air gelé.
Dansions-nous ou étaient-ce les flocons
qui sautillaient tandis que nous becquetions ?
Une bouchée de jambon, une bouchée d'émotion.   
survoltés, souriants, et indifférents aux éléments,
nous croquions l'hiver et nos paninis brûlants.


2 commentaires:

  1. L'aile de l'hiver qui survole les collines. Il semble tout prendre sous sa protection, mais en est-ce une vraiment ? Pourtant, il semble que cet hiver, je me rappelle de celui de mon enfance, finalement pas si loin que cela, n'a plus rien a avoir avec les températures qui faisait geler les lacs. Donc oui, profitons des paninis ou du chocolat chaud
    Gaspard

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    1. Ce que vous dites me fait penser à la chanson "Le Patineur": "sur un grand lac un lac gelé un patineur glissait, glissait..." Il y a comme une nostalgie des hivers très froids où l'on frissonne en se réjouissant des boissons chaudes qui nous attendent quelque part. Les hivers cléments me désolent. C'était génial l'autre jour la bise glaciale et les panini brûlants. Dans l'opposition des éléments la vie vibrait. Belle soirée (ici : glacée, très)

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