Fresque / Musée archéologique / Heraklion
C’est tout à coup, en
levant les yeux vers l’inévitable écran, dans ce tramway poussif,
qu’elle
saisit l’image de manière percutante :
Une petite fille. Qui tombe.
Qui se relève.
Du reste, c’est écrit en
guise de commentaire:
« Elle est tombée ».
« Elle s’est relevée ».
Une publicité pour une
fameuse école privée
(dernière image : une
jeune femme conquérante qui grimpe les marches d’un amphithéâtre)
Ses derniers rêves, décousus, avaient tenté de
le lui dire.
Mais aujourd'hui l’écran si souvent
ignoré l’a clairement indiqué :
ce qu’elle veut, ce qu’elle doit développer,
ce qu’elle veut, ce qu’elle doit développer,
c’est son aptitude à se
relever.
Coucou. Pas simple de se relever. Quand on a les deux pieds dans la vase, engluée jusqu'au cou, on se dit que cela ne sera pas possible. Et puis, il y a une main qui se tend et une autre, et puis une pensée positive, un joli souvenir, alors on s'ébroue et puis on tente le tout pour le tout: un bon coup de talon et on sort petit à petit...
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ta photo. Le rouge me fait au fameux rouge pompéien.
Je t'embrasse et te souhaite une belle journée.
Pas simple de se relever, à qui le dis-tu! ça fait une année que j'essaie d'accompagner dans la mesure de mes possibilités une personne qui en a bavé, et, hier, crac, alors qu'elle semblait aller de mieux en mieux, elle a craqué, crise de larmes en pensant à tout ce qu'elle avait enduré. Quand on se reprend et qu'on remonte la pente, il faut tenir compte de ce phénomène : les hauts et les bas, le chemin n'est jamais droit, la remontée n'est jamais linéaire ou exponentielle, il arrive qu'on replonge dans les souvenirs, le chagrin. Il faut le savoir et s'armer de patience, de bienveillance envers soi-même, et de constance. je suis vraiment contente que tu puisses profiter des bienfaits de la montagne : sa présence rassure et est riche d'enseignements. Belle journée, chère Dédé!
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