Bajo la lluvia / Nacho Lopez / 1964
Série La Apestosa / José Luis Cuevas / 2002-2004
En
quittant l’autoroute, il a dit : c’est
drôle, j’ai l’impression d’avoir été absent bien plus longtemps.
Mais,
en réalité, nous avions parcouru des tonnes et des tonnes de kilomètres,
traversé l’Ukraine et la Sibérie, l’Iran, l’Amérique latine, la Chine et
Hong-Kong, découvert le peuple Kogi, croisé le regard de multiples personnes (que
dis-je, croisé ? Non : dévisagé, plongé nos yeux dans leurs yeux
à la recherche de leur vérité et peut-être de la nôtre),
nous avions traversé
les époques, de révolution en évolution.
Dès
lors, tous ces territoires, tous ces êtres, toutes ces civilisations, nous les
ramenions en partie avec nous et, si le temps réel avait été bref et nos
bagages comme à l'accoutumée ultra légers, nous ne revenions sans doute pas pleins d’usage et raison, mais du moins emplis de
curiosité et de tendresse, riches en observations et apprentissages,
rêveurs et pensifs,
vers cette maison-île, cette
maison-socle, vers ce petit coin du monde.
C'est joli, la maison-socle.
RépondreSupprimerTu as toujours des expressions formidables, chère Dad.
¸¸.•*¨*• ☆
Et si tu la voyais, cette maison ancrée dans la molasse, enchâssée, vissée... Te souhaite, chère Célestine, de beaux voyages à Arles la semaine prochaine, j'espère que tu nous raconteras tes impressions ... D.
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