Tous les matins, il est là.
Lové entre les arbres, en bordure
de lac.
Tout blanc, tout fragile, petite
bête assoupie,
échouée là pendant la nuit.
Et puis il disparaît, comme par
magie.
On croirait avoir rêvé.
On jurerait pourtant l’avoir vu,
le petit banc disparu.
Tout d'abord, j'aime ta photo tout en poésie. Cette brume qui se love sur la campagne est du plus bel effet. Quant au petit banc, nul doute qu'il va réapparaître, à un moment ou à un autre. Et peut-être y aura-t-il quelqu'un dessus qui admirera le lac. La brume m'a toujours fascinée, elle donne à voir les paysages de manière différente. Plus poétique, plus intérieure. Je t'embrasse et bon vendredi.
RépondreSupprimerMerveilleux petit poème comme je les aime...
RépondreSupprimerQui parle de choses simples et belles.
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