mardi 10 octobre 2017

Voyager : l'automne, la Langa




Des aléas nous ont forcés à prolonger de vingt-quatre heures notre voyage.
A peine avions-nous atterri à Genève que nous repartions vers le nord du Sud.
La Langa semblait nous attendre, toujours pareille à elle-même, 
avec ses bâtisses en brique orange, ses noisetiers, 
ses gens besogneux, appliqués à garder aux collines leur géométrique beauté. 
Dès le petit matin, les tracteurs se sont mis à fanfaronner sous nos fenêtres.
Nous avons plongé nos yeux dans le visage franc et rugueux d'Ivana,
nos fourchettes dans ses platées déraisonnables.
Nous avons embrassé du regard les châteaux, les colombes,  
les brumes matinales qui accompagnent toujours les dernières vendanges.

Et puis nous sommes remontés déposer ici nos bagages et nos souvenirs entremêlés. 
A chacun son travail : les ouvriers avaient fait le leur. 
Il nous restait quarante mètres carrés de vitrages à nettoyer.




4 commentaires:

  1. Les châteaux, les colombes, les brumes matinales...
    Tous tes mots sont de poésie.
    même le vitrage à nettoyer...
    J'adore !
    ¸¸.•*¨*• 🦋

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    1. Euh... je n'en suis pas encore au point de trouver quelque chose de poétique au nettoyage de mes vitres sales... je fais de mon mieux... ça viendra peut-être... mais je dois dire que la Langa à l'automne respire une rare, franche, sereine poésie.Belle soirée, douce Célestine!

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  2. Oh, que j'aime cette Italie-là. J'ai soudain envie d'un bon Barolo. Je suis enfin connectée. Bisous ma Dad.

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    1. Ah! Quel soulagement ce doit être de pouvoir rétablir la connexion! Quant au Barolo, devine juste pour voir ce qu'il y avait dans notre coffre et que l'absence de douaniers au col du SB nous a permis de passer sans autre? Nous allons visiter d'anciens voisins, une petite entreprise familiale, qui travaille le vin à l'ancienne, sans FB, ou site hyperbranché, le pater familias, les autres membres, et une bonne conversation autour de la dégustation. Belle soirée, chère connectée!

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