Mes addictions sont subites, explosives. Elles
peuvent s’imposer en quelques jours, en quelques heures et me laissent ensuite
face à un sevrage aussi inexorable que douloureux. Très.
A Lecce, c’est la glace aux figues fraîches qui,
mêlant sa saveur exquise à celle du chocolat noir, me ramenait sans cesse vers la
petite boutique où une vendeuse à l’impeccable chignon noir et au sourire
léonardien, nous tendait impassiblement notre cornet. Le dernier soir
cependant, quand nous lui avons demandé ce qu’on pouvait faire avec la crème de
pistache sicilienne qu’elle avait joliment présentée près de sa caisse, nous
l’avons vue soudain s’animer, agiter des mains, cligner des yeux, montrer une
belle rangée de dents blanches pour nous expliquer longuement toutes les
possibilités exquises qui s’offraient à nous avec ce produit de première
qualité. Du coup, on en a rapporté. Du coup, je vais très bientôt réaliser des petits sablés fourrés avec cette merveille.
Je sens – je sens ! – qu’une
nouvelle addiction se prépare…
Les addictions à base de crèmes sont toujours terribles !
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