mardi 12 novembre 2019

Vivre : miroirs





On porte toujours un monde en soi.
Dans nos objectifs, c'est probablement
toujours notre propre monde qu'on voit.
La fille, samedi, sur les rives du Léman,
était manifestement heureuse, avec son chien.
Elle photographiait la France et Evian
tandis que moi-même je les immortalisais,
elle, son chien, la Savoie, Evian et leur enchantement.

8 commentaires:

  1. Ouah !
    Toi seul, sais faire voler les montagnes,
    au-dessus des nuages

    Comment devant un tel spectacle
    ne pas prendre conscience
    de la fragile beauté de ce monde

    Que la consommation et la possession
    ne nous apportera jamais
    la douceur et la tendresse d’un tel paysage

    nous offrant l’essentiel
    se sentiment de Liberté
    de vivre et d’exister

    Merci Dad pour ce partage

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    1. Cher Pascal, j'aime beaucoup l'expression "la tendresse d'un tel paysage", car il est vrai qu'un paysage peut être accueillant, doux et tendre (c'était le cas ce jour-là). Il avait aussi quelque chose de pur et d'incontaminé. Merci pour ton précieux passage.

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  2. Coucou Dad. Toutes petites silhouettes face à l'immensité du monde. Bien vu! Quant à ce que l'on voit dans nos objectifs, je me demande si vraiment c'est toujours notre propre monde que l'on voit. Il faudrait poser la question à un photographe... de guerre. Bises de plaine.

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  3. Bonne remarque. Je crois qu'il s'agit de distinguer ce qui se trouve devant nos objectifs et ce que captent nos objectifs. Ce n'est pas la même chose. Dans les photographies d'un photographe (de guerre, ou de calamité naturelle, ou autre) il y a quelque chose de plus que cette guerre, cette calamité, ce tremblement de terre, etc. Il y a la compassion, la dénonciation, l'appel à réagir, la volonté d'informer. Le photographe d'une petite fille brûlée au napalm a mis tout son rejet de la guerre et des tortures faites à l'enfance dans son cliché**. Ce cliché est plein du courage et de l'empathie qui l'animent, ne crois-tu pas ? Belle soirée (ici la journée fut merveilleusement lumineuse et le coucher de soleil flamboyant)
    **La petite fille au napalm, Nick Ut, 1972

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    1. C'est vrai que l'on peut voir les choses ainsi. Photographier les horreurs pour les dénoncer. N'empêche, je ne pourrai pas faire ce genre de clichés.
      Quant au coucher de soleil, je n'ai pas vu grand-chose, au volant et ensuite il a fallu faire le repassage. ;-)Bises alpines du soir.

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  4. Et même pas forcément des horreurs : Abigail Heymann, avec son reportage "Growing up female" (exemple pris parce que j'en ai parlé ici récemment)a mis qqch d'elle-même dans son reportage. La photographie, comme tout médium rapportant une réalité, n'est jamais neutre. Quand on veut nous faire croire à la neutralité des photos, des infos, des journaux, ça donne matière à sourire. Non ?
    Belle soirée.
    PS : c'est quoi, le repassage exactement ? une action anti-écolo par excellence qui gaspille de l'électricité ? :)))Bon. Je me rappelle une collègue qui faisait ça le soir parce que ça la détendait, elle disait que c'était un excellent dérivatif, meilleur que du Valium après les journées de fous qu'on vivait dans une certaine institution de Genève que je m'abstiendrai de nommer.

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  5. Les photos que nous faisons nous ressemblent forcément. Si nous les faisons, c'est qu'elles nous touchent quelque part, c'est qu'elles font résonance quelque part en nous. Ce pourrait être un thème d'écriture, tiens ! : pourquoi avons-nous fait cette photo, qu'est-ce qu'elle nous inspire ? (sourire)
    Belle soirée, Dad, et une douce nuit.

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  6. Oui. Nous ne nous intéressons pas par hasard à certains sujets. Il me vient une autre idée : en déployant devant nous les photos que nous avons prises durant les derniers mois, nous pouvons apprendre pas mal de choses sur nous, nos aspirations, nos besoins. Et s'il y a absence de photographie, cela veut dire qqch aussi. Belle journée, Françoise.

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