Aucun rapport, me dira-t-on, entre la photographie et le chien (à moins que l'on se plaise à immortaliser son toutou à tout bout de champ, ce que William Wegman a fait excellemment, mais P., de son côté, m'a clairement fait savoir qu'il tenait davantage à du menu gibier qu'à une éventuelle célébrité). Il n'empêche que cet être attachant qui aspire quotidiennement à être détaché m'entraîne malgré moi dans les bois et les marais. Pendant qu'il s'ébat et s'en donne à cœur joie (ignorant superbement les branches qu'au début je m'évertuais à lui lancer), il ne me reste rien d'autre à faire qu'à m'arrêter pour contempler, sidérée, obnubilée, le ciel, les poteaux abandonnés, les volutes raffinées des nuées... laisser mon regard se perdre au loin... et puis, éventuellement, sortir mon LG.
Comme des jalons
RépondreSupprimerpour guider notre regard
sur le chemin du ressentir
PS: Il me plaît le chien qui t’accompagne,
car malgré tout son contexte,
il sait rester chien,
et toi tu sais le laisser libre,
de vivre sa vie de chien.
Oui, vous vous êtes bien trouvé.
;-)
Ce chien, c'est un cadeau tombé du ciel : il n'a pas une once de méchanceté ou d'agressivité. Un vrai manuel de conduite non-violente, un exemple à suivre, quand il se retrouve face à des clébards hostiles ou mal intentionnés. Sa seule action répréhensible : avoir volé un salami dans une cuisine un matin que nous discutions avec le propriétaire. Mais, bon, sachant que ce salami était exquis, peut-on lui en vouloir d'avoir eu si bon goût et de ne pas avoir su y résister ?
SupprimerOui, ce chien est un trésor. Je l'adore, même je peine à faire valoir mon autorité! Belle fin de journée.
Coucou. Entre vous, ma Dad, c'est une histoire qui a du... chien. ;-) Bises de plaine
RépondreSupprimerAs-tu cliqué sur le lien avec le site de Wegman ? La tête du chien, c'est exactement Pedro. Bon. P. n'est pas un braque de Weimar, c'est un braque des Abruzzes comme j'aime répondre quand on me demande quelle est sa race. Un chien super résilient, qui a su dépasser les coups, les manques, les mauvais traitements. On doit encore travailler quelques détails, question obéissance et rappel, mais à part ça, c'est une merveille. Belle fin de journée, ma chère Dédé.
RépondreSupprimerSauf erreur, tu avais déjà présenté un billet sur Wegman. Ah, les animaux. S'ils étaient doués de la parole, ils en auraient bien des choses à nous raconter. Comme je te l'écrivais une autre fois, vous vous êtes bien trouvés avec P. Bises alpines et bonne soirée.
SupprimerWegman a réalisé la photo pour l'affiche des Rencontres Arles 2018 (le clébard en pullover rouge). Ce qui est extraordinaire, c'est l'infinie humanité de ses regards de chien, mis en situation. Oui, on s'est bien trouvés. Je me souviens qu'en voyant l'expo, j'enviais terriblement ce photographe, comme quoi les désirs finissent toujours par prendre forme. Je te souhaite une belle soirée, de doux rêves et une nuit étoilée.
SupprimerLe lac, le matin, est très beau et je comprends que tu t'arrêtes pour le contempler, ma chère Dad.
RépondreSupprimerTon chien est parfait, affectueux mais indépendant. :-)
Oui, le lac est magnifique, toujours changeant. Et j'ai remarqué un avantage supplémentaire l'autre jour : à regarder ce paysage sans véritable focale, l’œil se repose énormément. C'est excellent pour la vue, mise à l'épreuve par toutes nos activités à l'écran. Excellent pour le physique et le moral, par conséquent.
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