Atlante / piazza Sordello / Mantoue / 2013
La caissière ce matin, habituellement souriante, semblait exaspérée : tant de chocolats avaient été amoncelés devant sa caisse, que les clients, surtout ceux avec poussette, ne pouvaient plus passer. Les boîtes tombaient et elle devait sans cesse les ramasser.
Appelée à la rescousse, la responsable lui a dit qu'elle ne pouvait rien faire : la provision de chocolat pour deux mois était arrivée et il fallait l'exposer. Il n'y avait plus aucune place où la caser.
A préparer Noël début novembre, les magasins sont pleins à craquer. Des marées sucrées envahissent les allées.
On ne va jamais pouvoir tout vendre, tout manger, on va finir par être gavés. La caissière était à deux doigts d'exploser. Il a fallu la faire un peu rigoler.
Si maintenant les caissières s'y mettent, Greta, nous sommes sur la bonne voie.
La caissière se transforme
RépondreSupprimeren cariatide
de son temple chocolat
Cette vision me fait sourire ;-)
En cari..e..atide ?
RépondreSupprimerPour filer la métaphore grecque ancienne, je crois que la caissière se sentais telle un Sisyphe, toujours à ranger ce qui continuellement tombait. Quand on y pense, notre année suisse est rythmée par le chocolat : nous allons d'Halloween à Noël et de Noël à la Saint-Valentin, puis nous passons aux œufs de Pâques et à la fête des Mères. Perso, tout cela me donne une furieuse envie de... camembert ou de saucisson!
Belle journée, Pascal!
ou alors de jambon cru? :-))
SupprimerChaque année, je m'agace dans les rayons dès que je mets un pied dans une grande surface au mois de novembre. Même si les caissières rouspètent, le chemin sera encore long pour que le consommateur arrête de se gaver dès qu'on lui met sous le nez des friandises.
Bises de plaine.
Je t'avouerais qu'avant l'incident d'hier, j'allais droit au but, je leur passais au travers, aux rangées de boîtes et aux plaques enrubannées, toujours les mêmes marques et les mêmes huiles de palme. Ce trop de trop tend à me gaver et, tant qu'à manger sucré, je préfère un seul carré, noir, fort en cacao. Mais cette pauvre caissière avait l'air tellement désespérée, débordée... dur, dur d'être caissière,de voir passer tant d'actions, de réductions, de multipacks, d'offres au cours de la journée!
SupprimerAllez, passe une bonne après-midi, chère Dédé, ici le brouillard ne cède pas, mais le soleil insiste, si bien qu'il flotte un air de conte vénitien assez propice à la rêverie. Sauf que je dois travailler!
Les chocolats arrivent bien trop tôt dans les magasins, bientôt ce sera six mois avant ! Toujours de plus en plus vite et surtout faire consommer. Je n'achète jamais de boîte de chocolats de Noël avant début décembre (même si cet après-midi, j'ai été très tentée...). Mais bon, je mange du chocolat en tablettes en attendant... (sourire).
RépondreSupprimerSinon, pauvre caissière. Il faut comprendre qu'elles n'aient pas toujours le sourire ces dames.
Bonne fin de soirée, Dad, et une belle nuit.
Oui. On nous invite à vivre toujours notre vie en anticipé. Bonne journée à toi, Françoise, savoure bien ta tablette.
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