Depuis l'adolescence, je n'ai pratiquement pas changé la manière de m'habiller : j'enfile un jean les neuf dixièmes du temps. Pourquoi ce manque de créativité, pourquoi ce manque d'originalité ?
Pour mille raisons. Parce que le jean est pratique et peu salissant. Parce qu'il n'a pas besoin de se repasser (du moins, pas le mien). Parce qu'il est confortable et pas cher. Parce qu'il ne fait pas de cérémonies ni de manières. Parce qu'il s'adapte à toutes les circonstances : le pullover et les baskets crottées, prestement ôtés, cèdent aisément leur place à une veste chic et à de beaux souliers (pour l'élégance, ce sont eux qui font la différence).
Naturellement, rotation oblige, il m'en faut toujours deux paires, dont se distingue celui que je préfère. Ah ! Le jean préféré ! Celui qui amincit, celui qui sait mouler en garantissant des mouvements en toute liberté. Celui dont le bleu, ni gris ni nuit, n'est ni trop clair, ni trop foncé. Celui dans lequel on peut tout affronter tout oser.
Fatalement, le jean adoré, beaucoup utilisé, beaucoup lavé, finit toujours par s'effilocher. Alors, chacune de ses déchirures est un déchirement. Car arrive immanquablement l'instant où le jean usé jusqu'à la trame en vient à craquer (parfois, au plus mauvais moment). Alors, le cœur en peine, on repart vivre l'épreuve des cabines d'essayage. On avait presque oublié combien il est humiliant de se voir boudiner dans des miroirs déformants, de se voir proposer la taille au-dessus par la vendeuse longiligne, à la lippe boudeuse (pourquoi ces vendeuses-là sont-elles toutes longilignes et boudeuses ?). On doit se résoudre à se rhabiller vite fait, pour aller chercher et chercher encore à notre falzar regretté un digne successeur.
Fatalement, le jean adoré, beaucoup utilisé, beaucoup lavé, finit toujours par s'effilocher. Alors, chacune de ses déchirures est un déchirement. Car arrive immanquablement l'instant où le jean usé jusqu'à la trame en vient à craquer (parfois, au plus mauvais moment). Alors, le cœur en peine, on repart vivre l'épreuve des cabines d'essayage. On avait presque oublié combien il est humiliant de se voir boudiner dans des miroirs déformants, de se voir proposer la taille au-dessus par la vendeuse longiligne, à la lippe boudeuse (pourquoi ces vendeuses-là sont-elles toutes longilignes et boudeuses ?). On doit se résoudre à se rhabiller vite fait, pour aller chercher et chercher encore à notre falzar regretté un digne successeur.
Ah le jean !,
RépondreSupprimerUn vêtement universel,
pour l’égalité des sexes, porté aussi bien par les femmes que par les hommes,
un vêtement sans âge pouvant habillé de 7 à 77 ans,
sans classe sociale, porté par des étudiants, des ouvriers, des intellectuels (plutôt de gauche)
et auquel nous pouvons apporter une petite touche plus personnel avec quelques accessoires oh combien importants.
Je choisis toujours des jeans avec un peu d’élasthanne pour facilité notre adaptation de lui à moi et moi à lui.
;-)
Bien vu : convient à tous les âges et à tous les milieux. Unisex. Le vêtement universel, que chacun peut adapter à sa convenance. Qu'on use jusqu'à la fin car il défie les modes (le fameux Levi's 501!)et quand l'élasthanne a été inventé, alors là, le confort a été total!
SupprimerAllez, je vais me permettre de faire ma politiquement correcte : la seule chose qui me heurte ce sont ceux qu'on vend troués ou élimés. Quand on se paie le luxe de paraître pauvre : le sommet de la surconsommation. Toute belle fin de soirée à toi!
Connais tu le jean 1083 ?
Supprimerhttps://www.1083.fr/projet
:-)
Fabuleux! C'est sur mon chemin quand je me rends au Sud. Recyclage. Création d'emplois. Économie circulaire. Beaux modèles. Petite entreprise innovante : ça correspond à tout ce que je souhaite. Merci!!!
SupprimerEt pour les sneakers
Supprimerhttps://ubac-store.com/pages/engagement
:-) :-) :-)
Sensationnel! Je suis allée voir sur leur site et ils ont des lacets colorés, dorés, moi qui en cherchais depuis pas mal de temps pour mes baskets!
SupprimerCela dit, je pense qu'on se dirigede plus en plus vers ce genre de production raisonnée (comme l'agriculture) et qu'il y aura dans le secteur des emplois, de la solidarité, des petites structures à taille humaine. C'est à nous consommateurs de peser sur la balance, maintenant. Merci encore pour l'adresse et bonne fin de journée.
Tout comme toi, Dad, je n'ai guère changé ma façon de m'habiller depuis l'adolescence. Le jean a toujours fait partie de ma garde-robe (sourire). A une époque, à pattes d'éléphant, ensuite slim, ensuite plus confort, ensuite avec de l'élasthanne. Et lorsque celui-ci est usé (très usé), je me décide à le changer. Une boutique près de chez moi (Bréal pour ne pas la citer) propose des jeans en fonction de sa morphologie. J'ai enfin trouvé des jeans sur lesquels je n'ai pas à faire de pinces à la taille (oui madame, car j'ai une taille de guêpe, moi !), et sur lesquels je n'ai même pas à faire d'ourlet non plus, c'est génial ! (sourire)
RépondreSupprimerBelle fin de dimanche, Dad.
Dommage qu'il n'y ait pas de boutique Bréal près de chez moi. Le concept a l'air intéressant. Je partirai donc demain de cabine d'essayage en cabine d'essayage pour trouver la perle rare. C'est une expédition qui vaut la peine : avec un bon jean, bien coupé, on se sent tellement à l'aise. Et, comme le disait mon fils tout à l'heure, pas besoin de regarder à la dépense pour un vêtement qu'on porte 90% du temps. Quand on y réfléchit, on a tendance à dépenser bcp pour des habits qu'on ne porte que 10% du temps (quand on est en représentation) et on se montre regardant pour le vêtement qui nous est le plus utile. Ce qui est totalement illogique. Demain, donc : en piste!
RépondreSupprimerEn attendant, te souhaite une belle soirée. Doux rêves.
Bonne quête! Bises du Sud dans la montagne.
RépondreSupprimerSuis rentrée bredouille : après avoir fait plusieurs essais dans des magasins avec une douloureuse musique d'ambiance, j'ai cru avoir trouvé le bon modèle, quand tout à coup, je regarde l'étiquette : "made in Dubaï". Non ! 139 francs pour un jean fabriqué à l'autre bout de la terre par une main d'œuvre immigrée sous-payée, non. J'ai reposé le pantalon. J'attends de passer par Romans, chez 1083, qui non seulement produit mais recycle. Ça, ça me plait.
RépondreSupprimerBelle virée au Sud, chère Dédé. Ne rentre pas : ici c'est tourmente et pluie et vents violents.
Je reste persuadé qu'en tant que consommateur, nous avons un pouvoir de faire évoluer les choses.
SupprimerPour changer le monde, commençons par nous changer nous même.
Et tu as vu, le jean 1083 est consigné, ils te redonnent même 20 € quand tu le leur rends tout usé..., que demander de plus :-)