dimanche 17 novembre 2019

Vivre : toute une histoire


Portrait d'un abbé / Ferdinand Voet / Musei civici /Padova

Tous les soirs, c'est la même histoire. Je le prie de m'en raconter une et j'entends sa voix suave qui entreprend de narrer. Or, je ne connais jamais la fin du récit. Bien avant la dernière phrase, j'ai déjà plongé dans les bras de Morphée. Si bien que tous les soirs, c'est le même début, de la même histoire, qui m'est conté. Une histoire de voyages et de grands départs. M'en lasserai-je jamais ?

12 commentaires:

  1. Peut être est ce à toi, d'écrire et de vivre chaque jour une fin différente de cette histoire
    Dis moi Dad, cette histoire commencerait elle par :
    Il était une fois....
    :-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La temporalité des histoires racontées, c'est exactement ça, c'est l'imparfait. Le temps de l'imprécision, du flou, de l'imaginaire. Le temps des rêves (on ne se verrait jamais raconter un rêve au passé composé). "Il était une fois" ouvre la porte à tous les possibles et c'est sans doute pour cela que toutes les histoires que je ne souhaite pas que cette histoire ait une fin, et que, si fin il y a, je ne veux pas la connaître.
      Il y a une autre histoire, qui m'attend tous les matins, qui continue et que j'alimente de mon mieux, avec mes joies, mes interrogations, mes projets, mes envies et… mes (très très rares:) fâcheries . Toute belle aprèm, toute belle journée d'hiver.

      Supprimer
    2. Damned, peste soit cette souris !
      ...que toutes les histoires commencent ainsi. Sans doute que je ne souhaite pas....

      Supprimer
  2. Ne surtout pas se lasser des belles histoires dont on ne connaît pas la fin. Car finalement, ce n'est pas si grave de ne pas savoir. Comme disait la grande sage: "ce n'est pas la fin qui importe mais le début". ;-) Bises alpines sous la neige.

    RépondreSupprimer
  3. Je ne m'en lasserai jamais, je crois. Oui. J'ai besoin d'une histoire qui recommence sans cesse et se poursuit et continue tous les jours, interminablement… Oui. Importance des débuts. Les choses importantes doivent débuter, toujours et toujours.
    "la grande sage"... ne me dis pas que c'est toi ? C'est marrant, je ne t'imaginais pas... grande!
    Belle aprèm!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Grande! Par la sagesse. 😁

      Supprimer
    2. Durant ces trois dernières années, je n'ai jamais eu à douter de la grandeur de ton âme ni de celle de ta sagesse, chère Dédé. Quant à la grandeur de tes sentiments, c'est un certain homme bleu qui peut le mieux en parler, lui qui bénéficie de tes largesses! Toute belle soirée, ma chère Dédé!

      Supprimer
    3. Merci ma Dad. Je te souhaite aussi une belle soirée. Je vais continuer le régime tisane avec miel et jus de citron. Bises

      Supprimer
  4. C'est ton papa qui te "raconte" ces histoires ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Hélas, mon papa est mort il y a très très longtemps. Mais, maintenant que tu m'en parles, je me souviens que c'était un très bon conteur. IL pouvait raconter pendant des heures (daddy nostalgie...)

      Supprimer
  5. Toute histoire inachevée laisse la porte à tellement de possibles qu'il est bon en effet qu'elle reste inachevée... :-)

    RépondreSupprimer
  6. C'est ce qui s'appelle laisser des portes ouvertes... et en ce moment surtout, c'est tellement nécessaire, dans tous les domaines...

    RépondreSupprimer