dimanche 15 août 2021

Vivre : compenser les forces

 
Madone avec enfant (détail) / Francesco Benaglio / Musée Correr / Venise

 
La santé : un équilibre, cent fois perdu et cent fois retrouvé. Une aptitude à créer.
La santé : un instinct qui permet d'identifier ce qui est frelaté et de s'en détourner.
Et aussi : une capacité de générer des réponses sages envers et contre toute adversité.
 

4 commentaires:

  1. I y a la santé physique et, parallèleent, la santé morale. Laquelle a une emprise sur l'autre. Toi, peut être me le diras.Je ne regrette pas d'être venue faire un tour par chez toi.

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  2. Chacun a sa vision de la santé, qui n'engage que lui ou qu'elle-même. Physique, morale, je n'ai jamais pu les distinguer l'une de l'autre : nous formons un tout et elles sont selon moi en interdépendance. Combien de fois une pensée lumineuse est-elle venue me sortir d'une mauvaise grippe ? Et combien de fois une pensée chagrine ne m'a-t-il pas rendue malade ? (Ces blessés durant les guerres : certains qui se savent attendus et guérissent, d'autres sans perspectives qui se laissent aller à mourir...) A chacun aussi sa jauge, sa définition du "se sentir bien" : certains vivent de manière harmonieuse des maladies dites "graves" en profitant de toute expérience pour se créer des opportunités positives, d'autres se plaignent amèrement d'une fracture, évoquent des "injustices", etc etc.
    Le vocabulaire utilisé est aussi très parlant : "lutter contre la maladie" ou "faire face, faire avec". Deux attitudes, mentales et physiques très différentes qui nous offrent des choix.
    L'équilibre entre l'agression subie et la manière de répondre, c'est sans doute cela qui définit le mieux la "santé".
    Merci pour ta visite et bonne soirée à toi.
    PS : Nous ne sommes pas des touts isolés dans l'univers. Il y a aussi la santé spirituelle, appellons-la comme cela, qui englobe encore qqch de plus vaste à quoi nous appartenons et qui peut participer autant à l'équilibre qu'à l'écroulement.

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  3. Oh oui. Il y a tant d’interdépendance entre le psychisme et le physique. Ne parle t-on pas d’ailleurs de maladie psychosomatique! Il y a tant à dire.
    Et, que dire des maladies chroniques parfois invalidantes et douloureuses!? Après nombre de phases, effectivement, il faut apprendre à accepter; du moins apprendre "à faire avec". Essayer de vivre d’une manière différente et apprendre à trouver d’autres libertés, d’autres chemins. Voir et regarder la beauté là où elle se trouve.
    La maladie fait parfois le tri en toutes choses.
    Une vie autrement, sans superflu.
    Merci pour ce billet.

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    1. Oh oui : il y aurait tant à dire...
      je retiens particulièrement de votre commentaire : "faut apprendre à accepter; du moins apprendre "à faire avec". Essayer de vivre d’une manière différente et apprendre à trouver d’autres libertés, d’autres chemins. " C'est à ce type d'attitude que je pensais en parlant de saisir des opportunités. Se rigidifier, se victimiser, vouloir contrer la maladie ne peut que se révéler contre-productif (tout le monde en a fait l'expérience). En revanche, j'aime la notion de dialogue avec son corps (partie intégrante de soi). Entrer en relation et se demande ce qu'il exprime par ce dysfonctionnement qu'on appelle maladie.
      Et évidemment "une vie autrement, sans superflu" ça me parle, ça me parle tellement! Belle soirée.

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