Il m'a dit : on ne trouve dans ton texte aucune mention de l'amour. Je m'en suis étonnée : l'amour n'est pas quelque chose dont on parle obligatoirement, qu'on déclare ou qu'on ressasse. L'amour se sent, se montre, s'éprouve. Il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour.
Permettre à quelqu'un d'être lui-même, le reconnaître sans réserve et sans condition, l'autoriser à suivre sa voie, n'est-ce pas la définition même d'aimer ? Le reste, ce ne sont que paroles, paroles, paroles... (qui, comme le saccharose, sont certes agréables, mais point indispensables).
Il s'est tu. Je crois que ce grand sentimental n'était qu'à moitié convaincu.
Tu exprimes avec justesse une partie de la définition d'aimer. J'y adhère, dans cette dimension universelle. Si nous avons la capacité d'aimer de cette manière là… C'est déjà pas si mal !…
RépondreSupprimerIl y a évidemment d'autres dimensions comme celle du partage et de l'engagement concret dans un projet commun et fécond. On pense bien sûr à la famille, mais il y a aussi bien d'autres terrains d'engagements. Et vivre cette proximité durable n'est sans doute pas le plus facile…
C'est vrai : l'orientation de la discussion et du billet tendait vers la relation familiale (couple, parent-enfant). On peut tout à fait avoir une vision élargie : étendre à l'amour pour les autres humains, pour le monde animal, pour la terre, etc Inclure aussi bien d'autres options : les projets communs, oui, les valeurs communes, et aussi le fait de "prendre soin de", quelque chose de très concret : veiller à, veiller sur, protéger, soigner, etc. On oublie trop souvent qu'aimer, c'est être tangiblement présent, dans le soutien.
SupprimerMerci pour ton approche et très belle soirée.