On prétend qu'offrir un parfum est chose terriblement risquée, une senteur portée relevant d'un choix très personnel. Que je connaisse bien le destinataire du présent ou pas, j'ai quasiment la même appréhension en offrant un livre. Va-t-il plaire ? Saura-t-il surprendre, captiver ? Trouver le chemin du cœur et de l'émotion ?
En remettant Hôzuki (Physalis) à mon amie A. je me demandais si elle n'allait pas le trouver trop léger. N'allait-elle pas l'estimer inconsistant ? Mais elle m'a adressé un message dans les deux jours, se disant emballée : "un livre émouvant, à différents niveaux……tu ne m’avais pas dit qu’il fallait avoir une qualité de mouchoirs à côté de soi, ni que ce récit se laissait lire d'une traite..."
Aki Shimazaki est née au Japon et a émigré toute jeune au Canada où elle a appris le français. C'est dans sa langue d'adoption qu'elle écrit à présent, mais elle garde toujours une relation étroite avec son pays et sa culture d'origine. Ses œuvres se présentent par corpus de cinq livres, pouvant être lus de manière indépendante et sans ordre chronologique, mais constituant une unité, par leur thématique et par leurs personnages qui tour à tour deviennent protagonistes ou revêtent seulement des rôles secondaires.
"Hôzuki" est le deuxième titre de la pentalogie intitulée "L'ombre du chardon", qui s'est achevée en 2018. Auparavant, l'auteure avait publié "Le poids des Secrets" et " Au cœur du Yamoto". L'œuvre de Shimazaki a un petit côté Légo, un je-ne-sais-quoi de ludique. Le lecteur y entre en toute liberté et se construit un ensemble original, selon ses cheminements et ses interprétations.
En remettant Hôzuki (Physalis) à mon amie A. je me demandais si elle n'allait pas le trouver trop léger. N'allait-elle pas l'estimer inconsistant ? Mais elle m'a adressé un message dans les deux jours, se disant emballée : "un livre émouvant, à différents niveaux……tu ne m’avais pas dit qu’il fallait avoir une qualité de mouchoirs à côté de soi, ni que ce récit se laissait lire d'une traite..."
Aki Shimazaki est née au Japon et a émigré toute jeune au Canada où elle a appris le français. C'est dans sa langue d'adoption qu'elle écrit à présent, mais elle garde toujours une relation étroite avec son pays et sa culture d'origine. Ses œuvres se présentent par corpus de cinq livres, pouvant être lus de manière indépendante et sans ordre chronologique, mais constituant une unité, par leur thématique et par leurs personnages qui tour à tour deviennent protagonistes ou revêtent seulement des rôles secondaires.
"Hôzuki" est le deuxième titre de la pentalogie intitulée "L'ombre du chardon", qui s'est achevée en 2018. Auparavant, l'auteure avait publié "Le poids des Secrets" et " Au cœur du Yamoto". L'œuvre de Shimazaki a un petit côté Légo, un je-ne-sais-quoi de ludique. Le lecteur y entre en toute liberté et se construit un ensemble original, selon ses cheminements et ses interprétations.
Dans ce roman, Mitsuko, l'héroïne, est une jeune femme indépendante, qui tient une librairie d'occasion, spécialisée en philosophie. Elle complète ses revenus en travaillant comme entraîneuse une nuit par semaine. Elle a un fils sourd-muet, intelligent et subtil, dont on apprend rapidement qu'il a été adopté. Mitsuko est soutenue par sa mère, qui vit avec elle et l'aide à assumer ses différentes charges.
L'histoire commence quand une jeune femme bien élevée et émotive franchit le pas de la boutique avec sa petite fille pour commander un certain nombre d'ouvrages philosophiques destinés à son mari. La femme s'apprête à quitter le Japon pour le rejoindre en Allemagne. Elle n'est censée faire qu'un passage éclair dans la vie de Mitsuko, acheter quelques étuis, quelques signets pour les offrir à ses futures connaissances européennes. Mais... la vie est pleine de mystères et le premier tient à l'attraction inexplicable qui lie les deux enfants dès qu'ils se rencontrent...
Par touches successives, la narration prend place, entremêlant légèreté et profondeur, emportant le lecteur dans un voyage qui a tout le charme des meilleurs mangas.
L'écriture est simple, pudique, épurée. Elle ne comporte aucun aspect psychologique. C'est au lecteur de colorier d'émotions l'aventure dans laquelle il est entraîné.
L'histoire commence quand une jeune femme bien élevée et émotive franchit le pas de la boutique avec sa petite fille pour commander un certain nombre d'ouvrages philosophiques destinés à son mari. La femme s'apprête à quitter le Japon pour le rejoindre en Allemagne. Elle n'est censée faire qu'un passage éclair dans la vie de Mitsuko, acheter quelques étuis, quelques signets pour les offrir à ses futures connaissances européennes. Mais... la vie est pleine de mystères et le premier tient à l'attraction inexplicable qui lie les deux enfants dès qu'ils se rencontrent...
Par touches successives, la narration prend place, entremêlant légèreté et profondeur, emportant le lecteur dans un voyage qui a tout le charme des meilleurs mangas.
L'écriture est simple, pudique, épurée. Elle ne comporte aucun aspect psychologique. C'est au lecteur de colorier d'émotions l'aventure dans laquelle il est entraîné.
Hôzuki parle de filiation, de famille, de liens du cœur et du sang, de hasards qui n'existent pas. C'est un petit bouquin délicat d'à peine 130 pages qui se révèle finalement moins léger qu'il n'y paraît.
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