Où que l'on aille, partout, on se retrouve face à la beauté des gens. Des gens qui bossent dur, qui mettent toute leur compétence pour faire beau, pour faire bien. Pour donner au monde le meilleur, tendre vers la lumière (on ne dira jamais assez la lumière des gens).
Curieux contraste, pourtant, entre les apports des uns et des autres, ces courants vers une vie fertile, cohérente et l'état du monde, ses défaites alarmantes, son chaos incessant. A se demander d'où vient la fêlure.
Tout bien considéré, elle est encore plus belle, dans sa fragilité, la beauté des gens, une bulle, un cristal, un faon, qu'un rien peut briser, qu'un rien suffit à apeurer.
Il est beau ton texte. J'apprécie cette forme de pétition de principe « on se retrouve face à la beauté des gens » c'est vrai en plus. Les gens sont beaux. Le problème c'est que parfois (souvent ?) on ne voit pas leur beauté.
RépondreSupprimer« Dire la lumière des gens » : j'adhère à ton club.
Ce serait quand même une bien PLUS BELLE chose que de sans cesse « dire du mal des gens », comme on ne cesse de le voir de l'entendre de devoir le supporter autour de soi quasiment en permanence, sauf quand on dort… et encore… !
Tu m'offres un programme intéressant pour les temps qui viennent…
Merci,
Merci : ton commentaire me touche infiniment. Ne nous leurrons pas : les imbéciles, les gens de mauvaise conduite et de mauvaise foi existent. Ils nous ont surpris, blessés, estomaqués. Mais... juger l'humanité à leur aune serait une terrible erreur. Ce serait leur donner une importance qu'ils ne peuvent et ne doivent pas avoir. D'abord, il ne faut pas confondre personne et comportement. Et puis et surtout, il y a tant de gens merveilleux à regarder vraiment. Ce serait commettre une profonde injustice que de ne pas les reconnaître. Il faut leur sourire et les remercier d'être là. Du reste, se tourner vers eux, c'est une technique de survie essentielle. Il n'y a qu'à regarder autour de soi.
SupprimerLa seule perplexité qui reste, c'est pourquoi tant de dysfonctionnements, de misères alors que nous avons tant de bonnes "matières premières humaines"... je m'interroge et je n'en finis pas de m'interroger...
cela dit, je te souhaite une toute belle, une lumineuse soirée...
La beauté des gens. La beauté des gens qui provient de leur manière d’être tout autant que de leur savoir-faire. Ce savoir-faire qui satisfait, illumine leur entourage, voire l’enchante. La satisfaction du travail bien fait, de n’importe quel travail d’ailleurs. Le contentement qui en résulte sans jalousie, sans jalouser. La manière d’être, justement… la droiture, l’absence de fourberie, de coup tordu, de couteau planté dans le dos, avec le large sourire sur le visage, de "l'avoir bien eu...". Chacun peut être beau, ou plus exactement pourrait être beau.
RépondreSupprimerMais, car il y a un mais, plus la société dans laquelle cette belle personne évolue, est complexe, plus cette beauté se raréfie et devient peut-être, paradoxalement, encore plus visible. Cette complexité sociale génère des intérêts différenciés par strates, par couches. Chacune travaillant à la défense de ses propres intérêts, le plus souvent au détriment des autres. Ce n’est plus la satisfaction d’un travail bien fait, mais c’est la recherche du pouvoir, et encore de plus de pouvoir, la recherche de richesses et encore plus de richesses qui créent le chaos. Et plus encore le besoin absolu de garder richesses, privilèges et pouvoirs. Car l’accumulation de ces richesses, de ces pouvoirs ne peut que se faire au détriment des autres, des autres qui ont l’envie d’un travail bien fait, qui illuminent ?
Gaspard
Oui. Les gens beaux sont, sont authentiques et sont compétents, chacun dans leur domaine. La compétence (et le fait d'en être conscient) excluent en principe toute forme de jalousie et de méchanceté. On a nettement moins de raisons d'envier quand on est heureux de faire ce que l'on fait et qu'on le fait bien.
SupprimerEt puis... il y a l'avidité, la compétition, l'égoïsme, tous ces aspects sombres de l'âme humaine. Envier, détruire, forcer... éviter de cultiver sa beauté intérieure...
Peut-être que la seule chose à faire, c'est de tourner son regard vers ceux qui nous éclairent ? (et se protégert le plus possible des autres...)