C'est complexe d'installer chez soi, en soi, une station d'épuration… et surtout quelles sont les dimensions des filtres à poser… Peut-être aura-t-on besoin de conseils extérieurs… Mais la démarche est noble, au moins dans ses intentions. C'est déjà une attitude première et fondamentale.
Il se fait que j'ai cet objectif est que le chemin vers lui est engagé depuis trois ans. Je constate que ce n'est pas si simple de couper les branches vivaces. Bien sûr élaguer les branches mortes c'est simplissime… mais le reste…
Une station d'épuration ? A installer ? J'ai quant à moi l'impression que la station est déjà et depuis toujours intégrée : c'est ce qu'on nomme nos besoins. Des besoins qu'on nous invite (nous force) dès l'enfance à ne pas écouter. Alors qu'ils fonctionnent parfaitement, nous indiquant exactement ce qui nous est nécessaire. Des conseils extérieurs ? Pour réapprendre à nous écouter ? Depuis notre naissance, on nous inculque des besoins extérieurs, des envies, tout un fatras de choses inutiles qu'il faudrait cumuler, pour entasser et consommer sans modération. Si je peux me permettre, élaguer des branches mortes, ce n'est pas si simple : Je connais pas mal de monde qui traîne derrière soi de telles branches et s'en trouve alourdi sans savoir les élaguer. C'est donc une sacrée qualité. Quant à couper des branches vivaces... tout doux, l'ami! seulement si elles sont superflues, après avoir consulté... nos besoins (si ceux-ci nous disent que nous avons besoin d'ombre ou de fruits, veiller à les garder....) Ces considération horticoles faites, j'espère que tes vacances de première nécessité te furent profitables et que tu en a bien profité!
Mon commentaire se voulait primesautier ! Voir espiègle ! Si tu veux des considérations plus sérieuses, l'un des principaux avantages de se retrouver entièrement paralysé à 12 ans et d'apprendre à classifier ses besoins essentiels de vie et de survie, (ne serait-ce que réapprendre à manger sans assistance d'une tierce personne), par rapport au fatras du superflu dont on apprend à se passer. Au début : nécessité oblige. Puis plus tard : sagesse fait loi ! Peut-être que l'étape suivante sera : vieillesse oblige ! En outre j'ai appris (des maîtres m'ont appris) à distinguer les besoins légitimes du faisceau des aspirations de l'être. C'est une clé de lecture fabuleuse quand on sait s'en servir ! (Ce qui n'empêche pas que parfois on garde la clé dans sa poche…) Quant à couper des branches vivaces c'est une nécessité, guidée par l'humilité, à raison de nos limites constitutives qui ne permettent pas la mise en œuvre de l'extraordinaire diversité des aspirations de l'être. Et oui nous ne sommes pas tout, nous ne pouvons pas tout ! Et puis le renoncement est une extraordinaire dynamique par ailleurs. Faut l'expérimenter pour le comprendre. Je ne doute pas que tu aies cette expérience. Merci à propos de mes vacances. Elles ont été comme la respiration quand on retire le masque obligatoire !… Belle journée ! Je te souhaite heureuse.
Ah! des vacances comme comme la respiration quand on retire le masque obligatoire : tout est dit! Comme elles ont dû te faire du bien! Quelles que soient nos conditions de départ, quelles que soient nos expériences par la suite, bien obligés de faire avec ce que l'on a (le moyen de faire autrement ?). Pas facile, jamais évident (tu es bien placé pour le savoir). Et sur ce chemin, quel qu'il soit, s'alléger au maximum du superflu. Quant au renoncement... à part des conflits et des prises de tête inutiles, je dois dire que je ne suis pas très portée sur le renoncement. Je serais plutôt pour une lutte tenace pour l'obtention du nécessaire. Autant dire que je fréquente les classes préparatoires sur ce plan-là. Pas du tout prête pour les grandes écoles. ça viendra... Ma journée fut belle, extraordinairement automnale et ludique. Belle soirée à toi.
Cette infinitésimale partie de l'univers que nous sommes a besoin qu'on la protège et que nous lui permettions d'être ce qu'elle est. Seulement ça (et c'est déjà beaucoup). Pas facile du tout, en effet, mais dans le fond, que sommes-nous censés faire d'autre au cours de notre vie ? Avant de nous tourner vers l'aide aux autres, nous occuper de nos besoins est nécessaire. En ce sens, je trouvais que ce paysage toscan disait tout : un paysan, sa famille dans une simple maison; des champs pour le blé, pour le foin; du soleil et quelques cyprès pour l'ombre; un ruisseau quelque part; des cailloux.
C'est complexe d'installer chez soi, en soi, une station d'épuration…
RépondreSupprimeret surtout quelles sont les dimensions des filtres à poser…
Peut-être aura-t-on besoin de conseils extérieurs…
Mais la démarche est noble, au moins dans ses intentions. C'est déjà une attitude première et fondamentale.
Il se fait que j'ai cet objectif est que le chemin vers lui est engagé depuis trois ans. Je constate que ce n'est pas si simple de couper les branches vivaces. Bien sûr élaguer les branches mortes c'est simplissime… mais le reste…
Une station d'épuration ? A installer ? J'ai quant à moi l'impression que la station est déjà et depuis toujours intégrée : c'est ce qu'on nomme nos besoins.
SupprimerDes besoins qu'on nous invite (nous force) dès l'enfance à ne pas écouter. Alors qu'ils fonctionnent parfaitement, nous indiquant exactement ce qui nous est nécessaire.
Des conseils extérieurs ? Pour réapprendre à nous écouter ?
Depuis notre naissance, on nous inculque des besoins extérieurs, des envies, tout un fatras de choses inutiles qu'il faudrait cumuler, pour entasser et consommer sans modération.
Si je peux me permettre, élaguer des branches mortes, ce n'est pas si simple : Je connais pas mal de monde qui traîne derrière soi de telles branches et s'en trouve alourdi sans savoir les élaguer. C'est donc une sacrée qualité.
Quant à couper des branches vivaces... tout doux, l'ami! seulement si elles sont superflues, après avoir consulté... nos besoins (si ceux-ci nous disent que nous avons besoin d'ombre ou de fruits, veiller à les garder....)
Ces considération horticoles faites, j'espère que tes vacances de première nécessité te furent profitables et que tu en a bien profité!
Mon commentaire se voulait primesautier ! Voir espiègle !
SupprimerSi tu veux des considérations plus sérieuses, l'un des principaux avantages de se retrouver entièrement paralysé à 12 ans et d'apprendre à classifier ses besoins essentiels de vie et de survie, (ne serait-ce que réapprendre à manger sans assistance d'une tierce personne), par rapport au fatras du superflu dont on apprend à se passer. Au début : nécessité oblige. Puis plus tard : sagesse fait loi !
Peut-être que l'étape suivante sera : vieillesse oblige !
En outre j'ai appris (des maîtres m'ont appris) à distinguer les besoins légitimes du faisceau des aspirations de l'être.
C'est une clé de lecture fabuleuse quand on sait s'en servir ! (Ce qui n'empêche pas que parfois on garde la clé dans sa poche…)
Quant à couper des branches vivaces c'est une nécessité, guidée par l'humilité, à raison de nos limites constitutives qui ne permettent pas la mise en œuvre de l'extraordinaire diversité des aspirations de l'être.
Et oui nous ne sommes pas tout, nous ne pouvons pas tout !
Et puis le renoncement est une extraordinaire dynamique par ailleurs. Faut l'expérimenter pour le comprendre.
Je ne doute pas que tu aies cette expérience.
Merci à propos de mes vacances. Elles ont été comme la respiration quand on retire le masque obligatoire !…
Belle journée ! Je te souhaite heureuse.
Ah! des vacances comme comme la respiration quand on retire le masque obligatoire : tout est dit! Comme elles ont dû te faire du bien!
SupprimerQuelles que soient nos conditions de départ, quelles que soient nos expériences par la suite, bien obligés de faire avec ce que l'on a (le moyen de faire autrement ?). Pas facile, jamais évident (tu es bien placé pour le savoir). Et sur ce chemin, quel qu'il soit, s'alléger au maximum du superflu.
Quant au renoncement... à part des conflits et des prises de tête inutiles, je dois dire que je ne suis pas très portée sur le renoncement. Je serais plutôt pour une lutte tenace pour l'obtention du nécessaire. Autant dire que je fréquente les classes préparatoires sur ce plan-là. Pas du tout prête pour les grandes écoles. ça viendra...
Ma journée fut belle, extraordinairement automnale et ludique. Belle soirée à toi.
Aller vers ce que nous sommes vraiment, être soi et rien que soi, une quête et un cheminement de chaque
RépondreSupprimerJour.
Guère facile mais tellement nécessaire.
Cette infinitésimale partie de l'univers que nous sommes a besoin qu'on la protège et que nous lui permettions d'être ce qu'elle est. Seulement ça (et c'est déjà beaucoup).
SupprimerPas facile du tout, en effet, mais dans le fond, que sommes-nous censés faire d'autre au cours de notre vie ?
Avant de nous tourner vers l'aide aux autres, nous occuper de nos besoins est nécessaire. En ce sens, je trouvais que ce paysage toscan disait tout : un paysan, sa famille dans une simple maison; des champs pour le blé, pour le foin; du soleil et quelques cyprès pour l'ombre; un ruisseau quelque part; des cailloux.
Au-delà du débat, je trouve cette image absolument superbe.
RépondreSupprimerMerci.
Supprimerhttps://www.rencontres-arles.com/fr/luma-rencontresdummy-book-award-arles-2020/ Intéressée, peut-être ?
Un lien fort précieux. Le livre: le meilleur ami de la photographie !
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