mercredi 12 août 2020

Vivre : se faire des montagnes



Méditation en cobalt / Fabienne Verdier / Musée Cernuschi / Paris

Si facile parfois de se mettre à fabriquer.
Créer des problèmes, entrevoir des complications
(une suite de possibles impossibilités)
Si facile... si facile... alors qu'il suffit d'attendre 
et de laisser les choses - simplement - arriver. 

7 commentaires:

  1. Est-ce si facile d'attendre et de laisser les choses arriver quand l'esprit se met à vagabonder?!
    Ghislaine

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    1. Quand l'esprit se met à vagabonder, il est extrêmement difficile que de ne pas céder à la facilité... prendre conscience de cet esprit qui vagabonde, c'est sans doute le premier pas pour apprendre à ne pas céder ?

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  2. Pas si facile quand même d'attendre… surtout si on a des craintes avérées de ce qui risque d'arriver.
    Ce matin au téléphone une amie parlait de ses inquiétudes quant à son mari dont la santé se dégrade visiblement. Elle attendait les résultats de la mise en culture du liquide céphalorachidien dont les résultats ne seront que le 7 septembre prochain.
    Bien sûr il faut se garder si possible de scénarios catastrophes…
    Mais dans de telles circonstances, il me semble que rien n'est « facile ».

    Cela dit ton texte comporte une forme de sagesse. C'est plutôt l'emploi du mot « facile » sur lequel je bute.

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    1. 'Si facile... si facile...' je le comprend dans le sens ou justement ce n'est pas si facile d'aller vers acceptations des choses que nous ne pouvons changer. ;-)

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    2. > Alain : Mark Twain, un spécialiste de ce genre de formules, l'a dit avec humour : "J'ai eu beaucoup de problèmes dans ma vie, dont la plupart ne se sont jamais produits."
      Il y a déjà tant à faire avec les éléments avérés... et souvent la réalité finit pas ne jamais nous apporter ce que nous avions imaginé. Peut-on s'empêcher d’échafauder, de laisser tourner notre esprit adorant fabriquer ? Peut-être. En réalisant combien nous avons tendance à nous lancer tête baissée dans des scénarios catastrophe, sans attendre d'avoir suffisamment d'éléments pour faire face et mettre en place les solutions adéquates. Ces scénarios nous dévorent notre énergie... Cela dit, pour ton amie, je compatis. Ce sont des moments où trouver le calme et la force d'attendre sont très exigeants. Mes pensées l'accompagnent.

      > Pascal : oui, il est facile de se faire des montagnes. Beaucoup plus difficile de faire avec ce qui est (et que nous ne pouvons pas changer). Fabriquer, imaginer = une manière de ne pas être présents au réel ? Peut-être... Belle toute belle journée.

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    3. Dad, je te rejoins pleinement sur ce fonctionnement imaginaire où nous fabriquons des scénarios catastrophes, qui évidemment alimentent nos angoisses du pire, en sorte qu'on finit par croire que seul le pire arrivera… puisqu'on le ressent tellement ainsi…
      Qui n'en a pas l'expérience ? Moi en tout cas je l'ai !… En particulier lorsqu'on se retrouve en solitude, c'est plus difficile de revenir à la réalité, quand il n'y a pas quelqu'un pour nous aider à arrêter la moulinette…
      Merci de tes pensées pour ce couple d'amis. Nous faisons ce que l'on peut auprès d'eux pour éviter ce piège.

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  3. Passe une bonne soirée : je souhaite le meilleur possible aux personnes concernées.

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