Ce matin à l'aube on a découvert une fine pellicule de neige sur la terrasse. Les toits étaient tout pâles, les arbres transis, le ciel indécis.
Ici, contrairement aux villes, à mesure que les fêtes approchent, les
rythmes s’affaiblissent, les sons s'amortissent, les échanges
se rapetissent.
Les silhouettes se font de plus en plus discrètes. Souvent, un geste, un seul un signe de tête.
La forêt jubile à petits cris. Un oiseau croasse. Une branche se casse. Le chien hume et trace.
Dans cet univers lent et figé survient, comme un envol, à contre-temps, la naissance d'une idée.
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