dimanche 10 février 2019

Vivre : les visages pâles




Petite forme hier à Berne, parmi la foule blême :
sur les trottoirs, ceux qui relevaient d'une crève
croisaient les malheureux qui retournaient se coucher.
La minorité encore en santé s'efforçait de slalomer
ou alors décampait vite fait pour s'en aller skier. 
Le soleil, face aux giboulées, a fini par déclarer forfait.
Au final, une journée à thés, à comprimés et à BD.

3 commentaires:

  1. Et bien, je peux te dire qu'aujourd'hui, il y avait peu de monde qui est allé skier. Jour blanc, du foehn en rafales et maintenant une tempête de neige. Il vaut mieux rester chez soi ce soir. Bises alpines et merci pour cette belle photo.

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  2. Je reviens te voir pour admirer encore cette photo. Elle me redonne un peu le moral avec ce magnifique ciel bleu. J'ai perdu aujourd'hui un être cher. Nul doute qu'il se trouve maintenant au-dessus des arbres, et qu'il vogue dans l'éternité.

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  3. Triste nouvelle que tu donnes là. Ne sachant rien de lui, ni des liens qui le liaient à toi, je me contenterai de dire que je compatis. Tant mieux si la photo te parle.
    Aujourd'hui était une journée particulièrement tourmentée, la tempête liée au vent chaud crée de drôles d'ambiances, suscite d'étranges états d'âme. C'est curieux, parce que j'ai rendu visite à ma mère et je suis sortie en me disant que c'était un jour qui se prêtait à mourir... il me vient parfois ce genre de sentiment. L'air était comme dramatique et le temps comme suspendu. Une journée particulière, assurément.

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