mercredi 16 décembre 2020

Regarder/ Lire: impression forte

Photo Dad /  Église des Trinitaires / Rencontres d'Arles / Arles / 2018
 
 
La photographie ci-dessus est sans rapport. Si ce n'est qu'en 2018 Margaret Lansink exposait à la JuteGalerie d'Arles, dans le cadre des Voix Off. Il y a des photographes qui vous marquent le cœur au fer noir et blanc. On les photographie des yeux, on garde leur souvenir au fond de soi. On est pris, on est intimidé, question de droits aussi, on n'ose pas. Or, par la magie du net, on retrouve la grâce inoubliable et inoubliée d'une sensibilité proche, d'une sororité choisie.
Cette artiste néerlandaise, née en 1961, partage son travail de manière très documentée ICI
La GalerieXIIParis décrit sa démarche avec une rare densité SUR SON SITE.
Le superbe blog de Fabien Ribery présente ses publications ICI (l'artiste a été publiée cette année pour la  cinquième fois) 
Les mots manquent parfois pour dire combien les images vous parlent, en ligne directe avec votre smartphone émotionnel. Le travail de Margaret Lansink, depuis son professionnalisme fouillé jusqu'aux tirages élégants de ses ouvrages, en passant par ses prises de vue et ses collaborations avec éditeurs et galeries, en cette période de Noël atypique et tourmentée, est un régal, une fête, un cadeau inespéré.

3 commentaires:

  1. Que de fine sensibilité dans ces photos. Merci beaucoup pour ce beau cadeau.
    Pour revenir à Sylvain Tesson, si vous permettez, je n'ai pas lu la panthère des neiges mais j'ai entendu, sur France Inter ou sur Arte,les interviews de S Tesson, homme passionné et passionnant, un Arthur Rimbaud de notre temps. Je lirais plus volontiers, je crois, sur les chemins noirs, parcours de sa reconstruction à travers la France après son terrible accident.
    Bien belle soirée à vous.

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    1. Il était délicat d'écrire ce billet, car j'aurais voulu montrer une ou deux images, en citant l'auteure, bien sûr, mais... question copyright, on n'est jamais assez respectueux. Merci de votre curiosité à l'égard de ML. ah! si le père Noël pouvait m'apporter "Borders of Nothingness"... cette démarche à propos de sa séparation d'avec sa fille est extrêmement intéressante : transformer une épreuve psychologique en œuvre d'art.
      S. Tesson, je crois que j'aimerais lire sa "panthère", pour comparer avec ce qu'a écrit Matthiessen. Avez-vous entendu parler de "Une très légère oscillation"? un journal écrit après sa chute ? Ici, il en parle à la Grande Librairie : https://www.youtube.com/watch?v=QVzZFPWrCmQ .
      A vous aussi, douce soirée.

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