Ce que tu dis me fait penser au poids du passé qui est si lourd parfois à porter. Nous traînons en nous des choses qui ne nous appartiennent pas, des choses, tels des secrets de famille, qui appartenaient à nos parents ou grands-parents, ou parfois encore à des aïeux plus éloignés, des secrets de famille qu'ils ne devaient pas divulguer, et qu'ils gardaient donc au plus profond d'eux, des secrets tellement lourds qu'on en ressent encore le poids. Tu te rappelles de ce livre et de la vidéo que j'avais postés sur mon blog : "Le syndrome du gisant". Cela explique beaucoup de choses. Bel après-midi, Dad.
Oh oui, Françoise... Oui : les secrets de famille, ces secrets que par honte ou par maladresse on a voulu cacher. Ces secrets sont toujours prêts à émerger (voire à exploser) à la face de personnes qui ne sont qu'indirectement concernées, mais qui ressentent ce poids immense de la douleur tue. Je prends note du "Syndrome du gisant". Il fait écho à un film du comédien Eric Caravaca sur un secret de famille : "Carré 35", dans lequel il a investigué sur une soeur morte, que ses parents ont voulu "effacer". Contre la volonté de sa mèrei, il a exhumé cette absente, l'a sortie du néant où elle "gisait" depuis si longtemps. Ce que tu dis me rappelle aussi le travail d'Anne Ancelin ("Aïe, mes aïeux ! Liens transgénérationnels, secrets de famille, syndrome d’anniversaire, transmission des traumatismes" ). A vrai dire, ce billet m'a été inspiré par l'expression "ça me pèse" qu'il nous arrive d'entendre ou de prononcer parfois. Toutes les fois que nous disons "ça me pèse", j'ai l'impression que nous portons qqch qui ne nous concerne pas. Quand les choses nous concernent, nous nous sentons responsables, nous les assumons, nous faisons face. Les choses peuvent être ardues, difficiles, complexes, mais elles ne nous pèsent pas car nous savons bien qu'il nous appartient de les régler. En revanche, souvent, pour des raison très variées, nous pouvons être amenés à porter des poids qui ne sont pas les nôtres. Et il s'agit de nous en décharger au plus vite, car non seulement porter des problématiques qui ne nous concernent pas ne peut rien arranger, mais en plus, cela peut nous miner (et là, je rejoins ton "syndrome"). J'ajouterais pour terminer... que de souffrance avant de comprendre et de régler tout ça ! Belle fin de journée à toi (ici, assombrissement et annonce de tempête pour ce soir)
Le billet parle de poids qui ne nous concernent pas. Pour les émotions qui nous appartiennent, oui, il y a en effet divers moyens de partager : amis, lectures, musiques, ou autres connexions…
Ce que tu dis me fait penser au poids du passé qui est si lourd parfois à porter. Nous traînons en nous des choses qui ne nous appartiennent pas, des choses, tels des secrets de famille, qui appartenaient à nos parents ou grands-parents, ou parfois encore à des aïeux plus éloignés, des secrets de famille qu'ils ne devaient pas divulguer, et qu'ils gardaient donc au plus profond d'eux, des secrets tellement lourds qu'on en ressent encore le poids. Tu te rappelles de ce livre et de la vidéo que j'avais postés sur mon blog : "Le syndrome du gisant". Cela explique beaucoup de choses. Bel après-midi, Dad.
RépondreSupprimerOh oui, Françoise... Oui : les secrets de famille, ces secrets que par honte ou par maladresse on a voulu cacher. Ces secrets sont toujours prêts à émerger (voire à exploser) à la face de personnes qui ne sont qu'indirectement concernées, mais qui ressentent ce poids immense de la douleur tue. Je prends note du "Syndrome du gisant". Il fait écho à un film du comédien Eric Caravaca sur un secret de famille : "Carré 35", dans lequel il a investigué sur une soeur morte, que ses parents ont voulu "effacer". Contre la volonté de sa mèrei, il a exhumé cette absente, l'a sortie du néant où elle "gisait" depuis si longtemps. Ce que tu dis me rappelle aussi le travail d'Anne Ancelin ("Aïe, mes aïeux ! Liens transgénérationnels, secrets de famille, syndrome d’anniversaire, transmission des traumatismes" ).
SupprimerA vrai dire, ce billet m'a été inspiré par l'expression "ça me pèse" qu'il nous arrive d'entendre ou de prononcer parfois. Toutes les fois que nous disons "ça me pèse", j'ai l'impression que nous portons qqch qui ne nous concerne pas. Quand les choses nous concernent, nous nous sentons responsables, nous les assumons, nous faisons face. Les choses peuvent être ardues, difficiles, complexes, mais elles ne nous pèsent pas car nous savons bien qu'il nous appartient de les régler. En revanche, souvent, pour des raison très variées, nous pouvons être amenés à porter des poids qui ne sont pas les nôtres. Et il s'agit de nous en décharger au plus vite, car non seulement porter des problématiques qui ne nous concernent pas ne peut rien arranger, mais en plus, cela peut nous miner (et là, je rejoins ton "syndrome"). J'ajouterais pour terminer... que de souffrance avant de comprendre et de régler tout ça ! Belle fin de journée à toi (ici, assombrissement et annonce de tempête pour ce soir)
Partager ses peines pour les rendre plus légère
RépondreSupprimerpartager ses joies pour les rendre plus intense
n'est pas à cela que servent les Amis ?
Le billet parle de poids qui ne nous concernent pas. Pour les émotions qui nous appartiennent, oui, il y a en effet divers moyens de partager : amis, lectures, musiques, ou autres connexions…
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