que dit le vent ? où va le vent qui court là-haut sur le plateau, qui s'élance,
secoue les branches, qui arrache aux arbres de lancinantes romances ?
secoue les branches, qui arrache aux arbres de lancinantes romances ?
que veut le vent ? ce vent lointain qui tance les toitures, qui voudrait emporter les chevaux
vers de tortueuses aventures, qui s'insurge et qui s'insuffle, qui n'a cure de nos langueurs,
vers de tortueuses aventures, qui s'insurge et qui s'insuffle, qui n'a cure de nos langueurs,
ce vent entêtant, lancinant, exigeant, ni fripon, ni gai luron, ce vent de vertige et de rage ?
où court-il ce vent pas sage emportant son lot de mystères et de feuillages ?
où court-il ce vent pas sage emportant son lot de mystères et de feuillages ?
RépondreSupprimerIl y a certainement mille et une réponse…
j'aime bien ce que dit Brassens :
"Le vent semble une brut' raffolant de nuire à tout l'monde
Mais une attention profonde
Prouv' que c'est chez les fâcheux
Qu'il préfèr' choisir les victimes de ses petits jeux"
Et aussi Anne Sylvestre :
"Fille folle amante du vent
Boucle ton corset
Baisse bien la tête
Méfie-toi : qui aime le vent
Engendre la tempête"
Bise, forcément... mais douce !
Le vent a ceci en commun avec les nuages qu'on ne sait d'où ils viennent ni où ils vont, ils sont porteurs de grands mystères, ils évoquent le plus grand que soi. Tant de poètes ont essayé de répondre, mais en ce qui concerne toutes les questions en suspension, j'aime bien les mots de Bob Dylan (assez bien traduit par H. Aufray).
SupprimerLe vent est parfois furieux, il le dit en secouant les volets, les portes et tout ce qui peut faire du bruit. Mais il sait aussi être plus doux lorsqu'il joue avec les branches des arbres, sa musique est alors presque apaisante. Il y a quelques années, alors que je me trouvais dehors un jour de vent avec un groupe de méditation et de pleine conscience, nous avions fermé les yeux et nous avions écouté le vent. Et j'étais devenue le vent. Un très bon souvenir...
RépondreSupprimerBonne soirée, Dad.
Ce que tu écris me parle énormément. Passant environ deux heures par jour en balade dans les forêts des alentours ou au bord du lac, je ne cesse d'entendre le chant - ou le grondement - du vent. En l'écoutant les yeux fermés, ça ne m'étonne pas du tout qu'on devienne le vent, qu'on ait l'impression de se fondre en lui et qu'on se laisse emporter... Bon dimanche!
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