mardi 18 février 2020

Vivre : la belle personne


Fleur des champs / Louis Janmot / MBA / Lyon

Revu B. sous les arcades samedi dernier. B. toujours aussi belle, avec ses mèches toujours un peu rebelles, sa classe folle, il n'y a qu'elle pour porter d'une manière aussi désinvolte ses longs chemisiers bariolés. B. élégante au dehors, élégante au dedans, B. qui n'est que sourires et solutions. B. qui mord dans la vie à pleines dents, qui fait si bien son métier, sans jamais se plaindre ni frimer. B. avec qui les différends ne sont jamais motifs à déchirements : un retard ? un malentendu ? c'est reconnu et on n'en parle plus. B. qui sait être à la page et qui sait aussi la tourner. B. personne lumineuse et sage. Il y a des gens ainsi dont la compagnie vous inspire et vous nourrit, à travers lesquels circule la vie, circule l'énergie.

8 commentaires:

  1. Que voilà un beau regard que tu portes sur B.
    Il est des personnes qui nous amènent plus loin. Elles sont une bienfaisance et notre vie s'en trouve plus belle.

    Et bien entendu ce n'est pas par hasard que tu illustres avec Louis Jammot et son « poème de l'âme »…
    Merci !

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    1. En réalité, B. est une personne extraordinaire... qui n'a rien d'exceptionnel, si ce n'est que sa valeur fondamentale (elle me l'a dit une fois) c'est la joie. Elle irradie la joie de vivre. Elle est orientée solutions. Moi, quand je vois des gens comme ça, ça me fait l'effet d'un aimant. J'ai un petit cahier intérieur dans lequel j'insère tous les gens qui me font du bien (morts ou vivants, comme par exemple ma grand-mère maternelle dont le souvenir me fait cet effet-là). Il y a des personnes comme ça, les rencontrer est une bénédiction, alors... autant en profiter!

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    2. Il me plaît bien ton petit carnet ! Il induit aussi une démarche de gratitude. Pour les personnes concrètes évidemment, mais aussi en quelque sorte pour « la vie généreuse », alors qu'on a tellement tendance à penser qu'elle ne nous voudrait pas du bien fondamentalement.
      C'est dans cet ordre d'idée que j'ai écrit mon premier livre « le passage se crée ».

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    3. Oui, il y a de la gratitude. Mais aussi qqch de très stimulant : les images qu'on se choisit sont très puissantes (c'est pour cela qu'il faudrait éviter les pensées négatives, elles risquent de se réaliser). Une image, une personne inspirante, finit par laisser une marque en soi. C'est qqch qui a à voir avec la prédiction. Bon, mon carnet est très varié : il y a notre lumineuse postière (qui est toujours prête à rendre service, AVEC le sourire), il y a une voyageuse qui était concentrée, écrivant dans son carnet, sur une terrasse devant la gare de L., il y aussi mon cher Corot qui a su tracer sa route indépendamment des modes....
      Ton livre... Écrire est un moyen de partager, de donner sens et apaisement à son histoire. N'est-ce pas Françoise qui nous en avait parlé ?

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    4. Il y a un certain nombre de personnes qui ont fait écho à mon livre. Françoise en effet. Et d'autres. La presse locale aussi. J'ai fait des interventions çà et là à son propos. Tout cela fut assez inattendu pour moi à l'époque. Au départ le livre était prévu uniquement à diffusion confidentielle. Il n'a pas manqué d'impact dans ma famille et mes amis. Après tant d'années cela m'étonne encore. Je ne pensais pas le vendre à autant d'inconnus.
      Récemment un de mes proches m'a dit : je l'ai toujours à proximité ! Je relis certaines « lettres » et je découvre des choses « entre les lignes »… bon, voilà que ça risque de doubler le nombre des pages !

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    5. A te lire, dans tes blogs et dans tes commentaires, je ne doute pas de la qualité et de la sincérité de ce que tu publies. Franchement, j'ai arrêté de me procurer des bouquins de développement personnel depuis que j'ai réalisé que l'essentiel de ces ouvrages était livré par leurs auteurs lors des interviews, dans différents médias. La valeur de ces livres tient davantage aux moyens de leurs éditeurs en matière de diffusion qu'a leur contenu lui-même (généralement, ils en contiennnent guère plus que ce qui a été résumé pour la presse). Si, achevant un livre, il m'en restait deux ou trois phrases percutantes, ou deux lignes directrices, j'en étais déjà satisfaite.
      Par ailleurs, les trajectoires de vies sont importantes pour soi et pour le partage de savoirs essentiels. C'est en refaisant le parcours, avec nous-mêmes,. avec d'autres, que nous pouvons comprendre le sens des choses et prendre notre vie en main. En CH, nous avons l'association DIRE, similaire à Trajets de vie. Elle fait un travail très intéressant. De quoi discuter longuement... Quand on pense qu'on publie des (auto)biographies de vedettes qui n'ont rien, mais vraiment rien à dire...

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    6. Je n'ai pas écrit de bouquins de développement personnel.
      Je n'en lis pas non plus.
      Seul le partage avec d'autres est profitable. Soit en individuel, soit dans un groupe à vocation plus ou moins thérapeutique, soit avec des personnes qu'on aime et si en plus elles sont compétentes c'est cerise sur le gâteau.

      Mon livre est un « récit de vie », en auto édition. Il y a bien longtemps que mon opinion est faite sur les maisons d'édition.
      Mais ce n'est pas un livre où je « raconte ma vie ». Ça n'aurait eu aucun intérêt.
      Je n'ai pas écrit ce livre (et d'autres) pour « délivrer des messages ». C'est probablement ce qui m'a le plus étonné c'est que certains en ont vu…
      j'y peux rien !
      J'écris pour mon plaisir, et parfois j'ai envie de le communiquer.
      Les éditeurs n'aiment pas qu'on écrive pour son plaisir. Ils veulent que l'on écrive ce que eux ont décidé que tu devrais écrire. Ils appellent ça des comités de lecture.
      ;-)
      Et je n'ai pas non plus évoqué ce livre chez toi pour vendre un exemple de plus…
      promis ! Je le ferai plus ! ;-)

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    7. "J'écris pour mon plaisir, et parfois j'ai envie de le communiquer." Voici des paroles qui me plaisent, Alain que je commence à connaître peu à peu. Quant à faire du démarchage, je ne l'avais guère soupçonné. Aucune promesse à faire. Sens-toi libre et passe une très belle soirée!

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