Les bulles / Paul Peel / MBA de l'Ontario
Traverser un interminable tunnel de giboulées, de bourrasques, d'ondées.
Traverser le gris, le noir, le presque rien, la pâleur condensée et plombée.
Derrière les SOS des essuie-glace, des écrans brouillés et aucun espace.
Enfin, sans oser trop y croire, distinguer au loin, une fine ligne. Blanche.
Derrière les SOS des essuie-glace, des écrans brouillés et aucun espace.
Enfin, sans oser trop y croire, distinguer au loin, une fine ligne. Blanche.
Un long trait délavé, tremblé, esquissé annonçant une possible naissance.
Une ouverture devenant bleu tendre, puis beige, puis orange, puis saumon.
Une couverture soulevant des plumes et des bulles, découvrant un horizon.
Alors, très vite : les toits confiants, les domaines opulents, les désirs ardants.
Une couverture soulevant des plumes et des bulles, découvrant un horizon.
Alors, très vite : les toits confiants, les domaines opulents, les désirs ardants.
Retrouver la ville, retrouver ses murailles impassibles, retrouver son Palais,
contempler les berges tranquilles où le printemps déploie ses avant-courriers.
contempler les berges tranquilles où le printemps déploie ses avant-courriers.
Bonjour. Pour moi, c'est exactement l'inverse. Je quitte la ville et je retrouve la furie de l'hiver avec un plaisir non dissimulé. Belle journée.
RépondreSupprimerAh?
Supprimerque veux-tu dire?
SupprimerUn beau texte poétique, tellement évocateur.
RépondreSupprimerOn te suit en voyage des ténèbres à la lumière.
Merci, Alain, pour ce commentaire attentif et sensible : "un voyage des ténèbres à la lumière", c'est tout à fait ça ! Belle soirée.
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