mardi 7 décembre 2021

Vivre : maladresses

 
Portrait de famille (détail) / Cesare Vecellio / env. 1540 / Musée Correr / Venise

Comme une pluie drue sur la neige à peine tombée, la parole imbécile sur la joie de l'enfant et sa belle ingénuité.

4 commentaires:

  1. Aïe !
    Ça fait mal de lire ça !
    Entre désolation et révolte.

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    1. Que d'empathie dans tes mots!
      Peu de mots, énormément d'empathie.
      que ta soirée soit belle et douce.

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  2. Ces quelques mots succincts mais riches m’ont ramenée au livre de Fritz Zorn "Mars’ commençant par ces quelques mots:" Je suis jeune et riche et cultivé; et je suis malheureux, névrosé et seul". Ce genre de maladresses fait le lit souvent d'adultes en recherche d’eux-mêmes, de reconnaissance et d’affection.
    Alice Miller en parle aussi si bien.
    On ne dira jamais assez combien les mots sont importants.
    Ici pluie et vent tempétueux sont à la fête. Moi, nettement moins.
    Bonne soirée.

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    1. Oh oui : que de phrases assassines, qui paraissent anodines (du moins à la personne qui les prononce en toute distraction ou en toute sottise).
      Les mots sont terriblement importants. Ils sont source de souffrances au moins aussi grandes que celles dues à des agressions physiques. Tuer la joie d'un enfant, c'est un peu le tuer lui, sa personne.
      Pluie et vent ? Mélange assez saoulant, en effet, sources de migraine en ce qui me concerne. Que cela ne vous empêche pas de passer une belle soirée.
      PS : Fritz Zorn : bonne idée de relecture (ça fait un bail, je me souviens de ce succès phénoménal, tout le monde en parlait, en tous cas ici)

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