jeudi 23 décembre 2021

Vivre : persévérer

 
La moissonneuse à la faucille / JBC Corot / MBA / Boston
 
"Déjà essayé. Déjà échoué. Peu importe. Essaie encore. Échoue encore. Échoue mieux." 
 S. Beckett 
 
Tout à fait normal de se tromper. 
Ne pas se décourager. Continuer.
Se tromper encore. Se tromper mieux. 
Céder à la crainte, voilà qui serait affreux. 


 

4 commentaires:

  1. Persévérer. Ne pas se décourager. Continuer l'effort.
    C'est vrai face à l'échec. Mais même quand ce n'est pas de cela qu'il s'agit, il faut poursuivre et poursuivre encore, jusqu'à ce que…
    C'est peut-être quelque chose qui me caractérise depuis longtemps. Qui remonte à ce temps il n'y avait pas d'autre choix que l'effort encore et encore pour « reprendre vie » malgré un corps défaillant . Au final ce fut un basculement sans retour. Comme si persévérer, aller jusqu'au d'un projet, etc. était devenu comme un « constitutif », une tendance forte, avec ses bons côtés : « on peut compter sur toi » et ses limites « toi alors, tu ne laisses vraiment rien passer ! ».
    Mais bon, l'âge plus que mûr s'en venant, on lâche la bride… laissant l'animal avancer seul…

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    1. Persévérer et se donner le droit de se tromper = deux corollaires. Comment envisager l'un sans l'autre ? Comment envisager de réussir ce que nous voulons sans la ténacité et en même temps l'indulgence envers nos limites ?
      Ce que tu dis à propos de ton obstination à "reprendre vie" : Persévérer... ne serait-ce pas se garder en vie ? Parfois, comme tu le dis, il n'y a pas d'autre choix. On est "forcé" d'avancer et de progresser. Cette ténacité peut être perçue comme de la dureté par les autres... parce qu'ils ne sont pas passés par là.
      Bonne et douce soirée.

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  2. Nos échecs comme un apprentissage, une quête, un parcours initiatique, des étapes nécessaires pour notre accomplissement. Des étapes de vie pour mieux se connaître et aller à sa propre rencontre.
    Belle soirée.

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    1. Oui, et on aurait tort d'envisager nos échecs sous un angle négatif (trop souvent connotés comme une défaite). Bien au contraire, quand ils ne démotivent pas, ils nous éprouvent et peuvent être le signe d'une force de caractère. Et puis, en tirer des leçons, avec le plus d'objectivité possible. Et savoir en parler, les assumer, cela me semble relever de la force et de la noblesse. Peut-on être serein sans assumer ses échecs ?
      Toute belle soirée à vous (ici, devant la fenêtre des dizaines de bougies qui se reflètent)

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