Palais de Dioclétien / Split
Ces jours où rien ne vient. On s'attelle à la tâche, comme chaque matin. On s'applique, on essaie, on avance, on rebrousse chemin, on gomme (avec cette impression que la gomme s'use plus vite que le crayon), on reprend, mais rien ne vient. Fracas du silence, expiration de l'inspiration. Quand le soir tombe, on se retrouve avec un maigre butin. Et accepter, comme une nécessité, le jeu, la défaite, le fait qu'on ne parvienne à rien. Pire : à pas grand chose. Des montagnes de banalité, des amas de clichés. Et envers et contre tout se remettre à la tâche, dès le lendemain.
Ton billet m'a fait penser à mon père lorsqu'il évoquait ce sentiment d'avoir perdu sa journée de travail parce qu'il avait dû s'occuper de « toutes ces petites choses qui n'ont pas de noms ».
RépondreSupprimerCe n'est pas exactement ce que tu évoques, mais ça m'a rappelé son expression que je trouvais significative…
Ton père... je comprends : on a un objectif, bien précis, qu'on veut atteindre dans la journée et toutes sortes de détails insignifiants mais qu'il faut traiter viennent se mettre en travers du chemin. Très contrariant. J'avais des journées de travail comme ça, qui m'irritaient au plus haut point. Parce que je ne pouvais commencer à travailler qu'à... 15 heures quand tous les détails qui s'interposaient étaient réglés.
SupprimerQuant à ce que j'évoque, la difficulté à avancer dans un projet bien précis, quand on sent qu'on patine, ça demande de l'obstination. Il faut per-sé-vé-rer! Bonne journée!