dimanche 21 novembre 2021

Vivre : fermetures

 
Portrait de Jean Bertrand (détail) / Jean Clouet /Collection Bemberg / Toulouse
 
 D'où vient certains jours de n'être que fermeture,
boutonnée de pied en cap, résolue à ne rien laisser passer,
incapable de comprendre, encore moins d'expliquer,
engoncée, d'où vient cette impossibilité à pactiser ?

2 commentaires:

  1. Un besoin de protection issu de l’enfance! Un besoin de se recentrer pour ne pas s'éparpiller, se fragmenter et retrouver ainsi son identité propre.
    Un temps bien gris aujourd'hui. Journée cocooning. Douce soirée.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui. Oui. Et oui. Oui : un besoin de protection. On passe son temps à s'ouvrir et à se fermer, quand on y pense. On a tendance à ne voir que l'aspect ouverture, comme si celle-ci était préférable. Dans les faits, il est nécessaire de pouvoir tout autant se replier. L'essentiel résidant dans la souplesse, la capacité de passer de l'un à l'autre.
      Oui : brouillard intense aujourd'hui. Et même les rives lémaniques faisaient grise mine ce matin. Seuls les chiens s'ébrouaient à perdre haleine.
      Et oui par conséquent : une fois la longue balade terminée, cocooning face à la forêt (le village, le lac et le ciel s'étant totalement fondus dans la blancheur). Belle soirée!

      Supprimer