Portrait d'homme avec un chapeau / Alvise Vivarini / Musei civici / Padova
Il a tant besoin d'être approuvé, considéré, apprécié, il se croit fort dès qu'il est adulé. Sensible à tout applaudissement, il ne soupçonne pas à quel point il est dépendant. A la merci de toute flatterie, il croit conduire et il est conduit.
Il me semble que ce billet est le pendant du précédent. Si certains ont besoin de garder leur jardin secret, preservant ainsi leur intimité dans un vrai souci de protection, d’autres envahissent leurs interlocuteurs de leur logorrhée déballant l’important et le superflu pour se sentir valorisé, personnalité dépendante et vacillante. Besoin de se faire aimé, accepté ou manipulation.
RépondreSupprimerBonne soirée.
Vous faites une lecture intéressante et originale de ces deux derniers billets.
SupprimerPour ma part, j'entendais décrire la difficulté qu'il y a à parler de certains sujets délicats parfois et à trouver les bons mots (hier) et ici dépeindre un être très dépendant du regard d'autrui. C'est assez terrible, ce besoin d'être confirmé par l'extérieur. On en arrive à dépendre de flatteurs plus ou moins bien attentionnés. Être très facilement manipulés.
Belle soirée, chère Ghislaine.
PS : merci pour l'autre mot, ces crépuscules sont une merveille, vraiment.