La Charité romaine / attr. Valerio Castelli / Mbaa / Besançon
Parfois, regarder les gens, les observer - discrètement - et se demander
ce qui se passe derrière les sourires, les absences, les manteaux, les battants.
Ce qui reste en-dedans, n'est-ce pas souvent le plus fascinant ?
ce qui se passe derrière les sourires, les absences, les manteaux, les battants.
Ce qui reste en-dedans, n'est-ce pas souvent le plus fascinant ?
Tous
RépondreSupprimeracteurs et spectateurs
de théâtre de la vie
:-)
Oui, et ce qui se passe derrière les coulisses, ce sont sans doute les meilleurs auteurs qui le décrivent : Shakespeare, Molière, etc ou alors les meilleurs romanciers, qui décortiquent la Comédie humaine... qui n'est pas toujours une Divine comédie... belle après-midi!
SupprimerCoucou Dad. Voilà pourquoi j'ai toujours aimé travailler dans le social. Parce qu'on va au-delà des apparences. Encore ce matin, je demandais à une jeunette de 20 ans si elle avait confiance en elle. Elle me répond que oui mais toute sa gestuelle corporelle disait l'inverse. Nous avons fait ensuite 1h30 d'entretien pour que je lui explique comment prendre confiance en soi, valoriser ce qu'on a fait dans sa vie et ne pas être tributaire tout le temps du regard des autres...
RépondreSupprimerBises de plaine fatiguées
Ah Dédé, si tu savais comme je te comprends ! Et tiens, là, l'espace d'un moment tu m'as filé une sacrée nostalgie : moi qui ne regrette pas une seconde l'univers institutionnel, je me souviens avec émotion de ces longs, ces intenses entretiens, où j'avais le sentiment de pouvoir vraiment accompagner une personne, lui permettre de parler en confiance, d'exposer ses vérités, de trouver ses solutions et au bout de 60, 75 minutes, la personne avait trouvé des pistes pour aller de l'avant. C'était… qqch de magique, qui me redonnait des énergies (je n'étais jamais fatiguée après ces entretiens, bien au contraire, et c'étaient ces moments qui donnaient tout son sens à ma présence au boulot).
SupprimerAprès, c'est vrai que la vie sociale au sens large, les potins du village, les sourires de convenance, le short talk me semblaient bien fades et je n'en avais vraiment aucun besoin. Je ne recherchais que de rares relations authentiques. Comme pour bcp de choses dans ma vie : peu, mais bien.
Je te l'ai dit et je te le répète : je crois que tu es une super professionnelle, Dédé, et que toutes les personnes que tu croises ont une chance énorme de te rencontrer. Tu es un cadeau que la vie leur offre. Ne l'oublie jamais!!!
PS : oui, ce rouge intense et profond a longtemps été ma couleur préférée.
Passe une belle soirée, ma Dédé, en bonne compagnie et en toute sérénité.
P.S. quel magnifique rouge sur ce tableau!
RépondreSupprimerParfois, dans un regard, un sourire
RépondreSupprimernous pouvons apercevoir
le cœur brulant de l'iceberg
:-)
"le cœur brulant de l'iceberg", wouah!, un merveilleux oxymore! Bravo, Pascal.
RépondreSupprimerOui, les yeux ne savent pas mentir et les sourires expriment très bien s'ils sont de pure commande ou s'ils viennent du fond du cœur. Le regard et le sourire peuvent exprimer les émotions dans toute leur authenticité.
En ce qui concerne les espoirs, les tourments, les problématiques, il faut quand même des mots, je crois, ou des moyens pour les dire (si on ne parle pas, on peut s'exprimer par d'autres biais, peindre, créer une œuvre). Il me vient à l'esprit L'Homme qui marche de Giacometti. Ou Guernica, de Picasso. Ces artistes n'ont pas parlé, mais exprimé un état d'esprit, une prise de position.
En fait, en écrivant ces trois lignes, je pensais à tout ce qu'on ne sait pas, ce qu'on ne voit pas chez tous les gens que l'on est amené à côtoyer. Tout ce qu'ils taisent (parfois même à leurs proches). Leur monde secret. Parfois, en consultation, en entretien, ils se livrent, comme la fille qui ce matin a parlé à Dédé. Ils ouvrent la porte de leur jardin...
Vaste sujet... Passe une belle soirée, Pascal,avec des notes par milliers....
Ce que tu dis, Dad, dans le commentaire adressé à Pascal, est très juste. Il faut des mots ou bien des moyens pour les dire, il y a tellement d'outils à notre disposition pour cela. Si les mots ne sortent pas, ils feront du mal au corps et à l'esprit, et aussi à l'âme. L'écriture, la peinture, la photographie, la sculpture, il y a tellement de manières de s'exprimer. Mais malgré tout cela, certaines personnes n'arriveront jamais à les faire sortir ces mots. Et nous ne les connaîtrons jamais vraiment, juste ce qu'elles auront bien voulu nous faire savoir. Ou alors elles inventeront des mots mais qui ne seront pas les leurs, juste pour cacher leur solitude ou désarroi. Vaste sujet, oui. Belle soirée, ma chère Dad, et une douce nuit.
RépondreSupprimer"juste pour cacher leur solitude ou désarroi". Oui. Il y a peut-être là un cercle vicieux : moins on est en mesure de dire, de trouver les mots, et plus on se sent seul et démuni, et plus on parle avec des mots qui ne nous appartiennent pas. En conséquence : on se retrouve encore moins apte à communiquer et plus seul. Vaste vaste sujet... mais qu'il est important de trouver les mots et les moyens de se dire!
RépondreSupprimerCela dit, je te souhaite une très belle et revigorante journée, Françoise!