Ce que nous sommes vraiment ? Au sujet de tes trois suggestions, je dirais… aucune des trois (les deux dernières étant très liées). Je ne suis pas ce que je pense être (dans le fond, je suis plus large que ça, avec toutes les réalités et tous les possibles que je n'ai pas encore explorés) Ce qu'on lit dans le regard des autres peut être tellement variable, selon leurs propres besoins à combler, que non, je ne suis pas ce que je lis dans le regard des autres, en bien ou en mal. La manière dont les autres nous voient dépend tellement de leurs propres lunettes, que ce n'est pas fiable non plus. C'est le sens de ce billet : je n'ai pas à croire ce qu'on me renvoie sous forme de critiques ou d'éloges. Les autres n'arrêtent pas (et nous le faisons nous-mêmes envers eux) d'émettre des critiques ou des éloges, mais ce faisant ils ne font qu'exprimer quelque chose qui les concerne. Si je dis que la peinture de Monet est admirable, c'est qu'elle satisfait mes besoins de beauté et d'harmonie. Si qqn trouve que la peinture de Monet est dépassée, c'est qu'il a besoin de satisfaire par d'autres formes d'art ses besoins de beauté et d'harmonie. Or, la peinture de Monet est : un matériau utilisé, une œuvre ancrée dans un moment de l'histoire de l'art, la production d'un artiste avec ses propres expériences et recherches, un ensemble de toiles très coté sur le marché, etc etc. Un ensemble d'éléments objectivables. Pour le reste, les jugements qu'on porte sur elle concernent les gens qui la regardent.
Quant à nous, peut-être que nous sommes ce concentré de matière, d'histoire personnelle, d'aspirations et de sensations qui est rassemblé juste en ce moment. Et que, être simplement soi, c'est suivre ces sensations, ces aspirations, ces besoins de réalisation au plus près de ce que nous ressentons, sans nous laisser porter ou influencer par les aspirations d'autrui. Sinon, on risque de se perdre, en voulant trop plaire aux autres, ou répondre à leurs besoins. Fichtre. Encore une longue réponse. Si tu as tenu jusqu'ici, je te souhaite une belle fin d'après-midi! PS : j'ai bien enclenché mon macro-ondes positives pour Dédé entre 10 et 11H. Quoi qu'il en soit, je ressens une grande confiance, en elle et en ses magnifiques qualités. Inch'allah!
Mais qui sommes nous vraiment ?
RépondreSupprimerce que nous pensons être...
ce que nous lisons dans le regard de l'autre...
où comme les autres nous voient...
Peut importe finalement,
et comme tu le dis si bien,
être simplement soi.
:-)
PS : croisons les doigts pour Dédé
Ce que nous sommes vraiment ? Au sujet de tes trois suggestions, je dirais… aucune des trois (les deux dernières étant très liées). Je ne suis pas ce que je pense être (dans le fond, je suis plus large que ça, avec toutes les réalités et tous les possibles que je n'ai pas encore explorés)
RépondreSupprimerCe qu'on lit dans le regard des autres peut être tellement variable, selon leurs propres besoins à combler, que non, je ne suis pas ce que je lis dans le regard des autres, en bien ou en mal. La manière dont les autres nous voient dépend tellement de leurs propres lunettes, que ce n'est pas fiable non plus.
C'est le sens de ce billet : je n'ai pas à croire ce qu'on me renvoie sous forme de critiques ou d'éloges. Les autres n'arrêtent pas (et nous le faisons nous-mêmes envers eux) d'émettre des critiques ou des éloges, mais ce faisant ils ne font qu'exprimer quelque chose qui les concerne. Si je dis que la peinture de Monet est admirable, c'est qu'elle satisfait mes besoins de beauté et d'harmonie. Si qqn trouve que la peinture de Monet est dépassée, c'est qu'il a besoin de satisfaire par d'autres formes d'art ses besoins de beauté et d'harmonie. Or, la peinture de Monet est : un matériau utilisé, une œuvre ancrée dans un moment de l'histoire de l'art, la production d'un artiste avec ses propres expériences et recherches, un ensemble de toiles très coté sur le marché, etc etc. Un ensemble d'éléments objectivables. Pour le reste, les jugements qu'on porte sur elle concernent les gens qui la regardent.
Quant à nous, peut-être que nous sommes ce concentré de matière, d'histoire personnelle, d'aspirations et de sensations qui est rassemblé juste en ce moment. Et que, être simplement soi, c'est suivre ces sensations, ces aspirations, ces besoins de réalisation au plus près de ce que nous ressentons, sans nous laisser porter ou influencer par les aspirations d'autrui. Sinon, on risque de se perdre, en voulant trop plaire aux autres, ou répondre à leurs besoins.
Fichtre. Encore une longue réponse. Si tu as tenu jusqu'ici, je te souhaite une belle fin d'après-midi!
PS : j'ai bien enclenché mon macro-ondes positives pour Dédé entre 10 et 11H. Quoi qu'il en soit, je ressens une grande confiance, en elle et en ses magnifiques qualités. Inch'allah!