Balade à Berne. Sur les pavés, voici qu'on croise :
Un individu portant anorak et chevelure turquoise.
Un attroupement nippon fixant la tour de l'horloge.
Des piaillements impertinents dans les branchages.
Des enfants récalcitrants autour des boules rouges.
Assis sous les arcades, fusain à la main : un homme.
Penché, absorbé, il dessine. Indifférent aux vitrines,
aux espoirs désenchantés d'un Noël trop claironné,
trop vite évaporé, il se trace des courbes placides.
Il observe et il esquisse, loin des soupirs inutiles,
la rue qui serpente vers des possibilités uniques.
Penché, absorbé, il dessine. Indifférent aux vitrines,
aux espoirs désenchantés d'un Noël trop claironné,
trop vite évaporé, il se trace des courbes placides.
Il observe et il esquisse, loin des soupirs inutiles,
la rue qui serpente vers des possibilités uniques.
Coucou ma Dad. Les artistes sont souvent dans leur monde, indifférent à ce qui ne participe pas à leur tableau, à leur photo. C'est vrai que Noël est déjà passé, si vite, en coup de vent. Mais j'ai encore eu la chance d'assister hier à un superbe concert d'une chorale fribourgeoise. C'était vraiment merveilleux. Mais voilà que je suis sur le départ, je m'en vais sous d'autres cieux, pour aller marcher, je l'espère, sous le soleil. Je t'embrasse bien fort et passera de temps en temps selon les caprices du wifi. ;-)
RépondreSupprimerenkore plain de fôtes... :-))
SupprimerPars vers tes belles vacances bien méritées, chère Dédé, profite de chaque rayon, de chaque pierre, de chaque vue, partage et déguste en bonne compagnie. Les concerts de Noël sont de petites merveilles qui nous entraînent dans une joie sans pareille. Dans le sillage de ces notes, je te vois t'embarquer, loin, vers de merveilleux paysages, sous des cieux cléments. Profite! Take care! Bises lacustres illuminées! D.
SupprimerPS : la petite fille première en orthographe que j'étais à dix ans me fait dire qu'elle te pardonne toutes tes fotes. C'est normal : tu es une grande personne qui dois penser à des tas de choses! à bien remplir ta valise! tu ne peux pas penser à tout. Vraiment:)
Je regarde l’ours blanc nager dans l’océan
RépondreSupprimerau lieu de courir sur la banquise,
et cette table et chaise couleur océan,
comme pour nous avertir,
que ce dérèglement climatique
viendra aussi jusqu’à nous,
perturber notre vie de tous les jours
Et cette sculpture
semblant nous dire
que la vraie vie est loin
des dorures et des paillettes
Il n’y a que toi
pour nous mettre des étoiles
plein les yeux
:-)
Ah les etoiles vont et viennent dans le ciel et parmi les gens. En terre etrangere pour deux jours, je contemple au loin une ville lumiere ou je me suis fait des ampoules a force de trotter. Aimer l art peut etre epuisant parfois! Belle et apaisante soiree...
Supprimer