mercredi 18 novembre 2020

Vivre : l'explication

 
Sainte Cène (détail) / Giotto di Bondone / Cappella degli Scrovegni / Padoue

 
Il suffit de presque rien parfois, pour déformer et amplifier, 
quand il suffirait de presque rien, souvent, pour clarifier,
accueillir, laisser venir, pouvoir entendre et pouvoir se dire.

7 commentaires:

  1. La difficulté, c'est qu'il arrive que, « le presque rien » est bien difficile et bien long à arriver jusqu'à la surface « du dire » !…
    Il y en a chez qui ça a pris des années…
    et j'en connais !

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    1. J'ajoute, mais sinon tu as raison. Quel soulagement quand on peut vivre ce genre de clarification. Comme une intense et rafraîchissante respiration intérieure partagée.
      Je ne voudrais pas que mon premier commentaire occulte cette réalité des choses que je connais tout autant…

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    2. Eh oui : qui a dit que les choses les plus simples étaient faciles à atteindre ? Il nous est curieusement plus facile de "fabriquer" des problèmes, que d'aller vers des solutions, et nous sommes, tous à des degrés divers, maîtres dans ce genre de dysfonctionnement. Interpréter nous est plus facile que de mettre à plat pour comprendre et dissiper. Tout se passe parfois comme si on trouvait plus aisé de se compliquer la vie. Comme si on avait peur que les choses aillent bien. Sans compter, naturellement, qu'il faut être deux pour qu'il y ait une communication saine et qu'on ne peut pas grand chose si l'on est seul à désirer clarifier (on a tous fait un jour ou l'autre l'expérience amère de se retrouver face à un mur de négation ou de silence). Douce soirée (ce soir le paysage ici a décidé d'être jaune, il lui prend parfois ce genre de lubie...)

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    3. J'aime bien ta réponse. C'est vrai que nous sommes parfois des bestioles curieuses !
      « Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer » c'est terriblement vrai !

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  2. Il est des malentendus, des quiproquos ou des murs d'incompréhension qui restent, faute d'avoir pu ou su dire,des traumatismes psychologiques, voire physiques jusqu'à ce que l'on soit en mesure d'entendre ou d'accueillir pour pardonner ou se pardonner, tout au moins comprendre et continuer d'avancer.
    Et puis il est de petits malentendus semblables à de petits nuages qu'une simple parole ou qu'une seule main tendue suffit à dissiper comme un rayon de soleil.

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    1. Apprendre à dissiper les malentendus, les incompréhensions, les quiproquos dès qu'ils se font jour, voilà une compétence que nous devrions idéalement pouvoir acquérir au plus tôt et aussi apprendre aux enfants dès leur plus jeune âge. Que de traumatismes évités, en effet si l'on savait réagir à temps, en usant de ce type d'intelligence. Pourquoi le silence, pourquoi les malentendus, pourquoi laisse-t-on la situation s'envenimer ? Je me suis posé la question récemment, après qu'un partage franc lors d'un repas détendu, m'a permis non seulement d'assainir la situation, mais en plus de rendre la relation plus vivante et saine. ça m'a donné à réfléchir... d'où ce billet. Je crois quand même qu'il faut pour cela être deux à vouloir améliorer les choses, même si l'initiative d'en parler peut ne venir que d'une personne.
      Belle soirée.

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  3. Oui. Il faut être deux. Comment essayer de dialoguer avec quelqu'un qui ne veut pas entendre, qui ne veut pas saisir la main tendue?
    Très belle soirée.

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