Magnifique cette main qui, oserais-je dire se suffit à elle-même. Tant de générosité, de bienveillance, de sollicitude ; elle m'a émue aux larmes. Un sourire, un "vrai" regard, une main tendue, des petits riens si importants surtout en cette période masquée et méfiante. Un peu de vraie humanité, beaucoup d'humanité. Merci pour cette magnifique photo qui en dit long.
Oh merci pour ces compliments adressés à un de mes peintres préférés, Giovanni Battista Cima da Conegliano (une petite ville au N-E de Venise). Cima est mal connu (une expo à Paris en 2012 lui a quand même rendu justice en le faisant mieux connaître en France). C'est un grand peintre des émotions humaines et l'observer fait remonter en soi des sentiments très profonds. Oui, c'est à des petits gestes, j'en suis persuadée, qu'il faut s'attacher par les temps qui courent. Les petits gestes que l'on fait. Les petits gestes qu'il s'agit de capter. Car voir la bonté des gens, c'est une manière de se faire du bien, non ? Douce soirée, Ghislaine.
Une main sainte, virginale et biblique. Le don sans retour. J'y vois un hommage aux femmes qui ont cette générosité dans le cœur. Ce décentrement de donner librement sans arrière-pensée du retour, fut-il légitime. L'humanité ne peut être qu'un nom féminin.
Merci pour cette lecture du geste peint par Cima. Cette main ouverte appartient à Marie et ouvrir sa main quand le sort vous accable, oui, c'est un geste de grande générosité. C'est sans doute la seule manière de s'en sortir. Se replier, se renfermer signifierait s'étioler, tandis qu'ouvrir, c'est donner et se donner une chance de continuer, de continuer positivement. Cela dit, très prosaïquement, ce sont un homme et une femme qui m'ont inspiré ce billet : Le premier, conducteur de poids-lourd, a planté les freins devant moi, est descendu pour ramasser une plaque minéralogique tombée sur la chaussée, puis est venu m'expliquer que ça rendrait sûrement service à la personne qui l'avait perdue (et c'était vrai! et c'était sympa de sa part, lui qui devait avoir un planning à respecter, de s'arrêter, de faire un détour pour aller rapporter la chose, j'adore ces gestes de bonté ordinaire). La seconde était une femme qui souriait, vraiment, en faisant avec une tranquille assurance son métier de postière, et j'apprécie de plus en plus les gens qui continuent de faire ce qu'ils ont à faire, simplement parce qu'ils savent qu'il est important d'être là et de tenir leur rôle. Simplement. Te souhaite une belle soirée, Alain et t'envoie un crépuscule lacustre de toute beauté
Oui, l'importance des sourires et des regards, tellement bienfaisants. Et celle des petits gestes qui semblent anodins mais qui en disent tellement long sur la personne (sourire). Belle soirée à toi, ma chère Dad.
Magnifique cette main qui, oserais-je dire se suffit à elle-même. Tant de générosité, de bienveillance, de sollicitude ; elle m'a émue aux larmes.
RépondreSupprimerUn sourire, un "vrai" regard, une main tendue, des petits riens si importants surtout en cette période masquée et méfiante.
Un peu de vraie humanité, beaucoup d'humanité.
Merci pour cette magnifique photo qui en dit long.
Oh merci pour ces compliments adressés à un de mes peintres préférés, Giovanni Battista Cima da Conegliano (une petite ville au N-E de Venise). Cima est mal connu (une expo à Paris en 2012 lui a quand même rendu justice en le faisant mieux connaître en France). C'est un grand peintre des émotions humaines et l'observer fait remonter en soi des sentiments très profonds.
SupprimerOui, c'est à des petits gestes, j'en suis persuadée, qu'il faut s'attacher par les temps qui courent. Les petits gestes que l'on fait. Les petits gestes qu'il s'agit de capter. Car voir la bonté des gens, c'est une manière de se faire du bien, non ? Douce soirée, Ghislaine.
Une main sainte, virginale et biblique.
RépondreSupprimerLe don sans retour.
J'y vois un hommage aux femmes qui ont cette générosité dans le cœur.
Ce décentrement de donner librement sans arrière-pensée du retour, fut-il légitime.
L'humanité ne peut être qu'un nom féminin.
Merci pour cette lecture du geste peint par Cima. Cette main ouverte appartient à Marie et ouvrir sa main quand le sort vous accable, oui, c'est un geste de grande générosité. C'est sans doute la seule manière de s'en sortir. Se replier, se renfermer signifierait s'étioler, tandis qu'ouvrir, c'est donner et se donner une chance de continuer, de continuer positivement.
SupprimerCela dit, très prosaïquement, ce sont un homme et une femme qui m'ont inspiré ce billet : Le premier, conducteur de poids-lourd, a planté les freins devant moi, est descendu pour ramasser une plaque minéralogique tombée sur la chaussée, puis est venu m'expliquer que ça rendrait sûrement service à la personne qui l'avait perdue (et c'était vrai! et c'était sympa de sa part, lui qui devait avoir un planning à respecter, de s'arrêter, de faire un détour pour aller rapporter la chose, j'adore ces gestes de bonté ordinaire). La seconde était une femme qui souriait, vraiment, en faisant avec une tranquille assurance son métier de postière, et j'apprécie de plus en plus les gens qui continuent de faire ce qu'ils ont à faire, simplement parce qu'ils savent qu'il est important d'être là et de tenir leur rôle. Simplement.
Te souhaite une belle soirée, Alain et t'envoie un crépuscule lacustre de toute beauté
Le cœur sur la main
RépondreSupprimerUne lueur pour demain ?
SupprimerOui, l'importance des sourires et des regards, tellement bienfaisants. Et celle des petits gestes qui semblent anodins mais qui en disent tellement long sur la personne (sourire).
RépondreSupprimerBelle soirée à toi, ma chère Dad.
Oh oui. C'est dans les détails que se révèle la grandeur des gens.
SupprimerTrès douce soirée à toi.