Certes, les journées de brouillard sont un rien fastidieuses
(c'est peu dire qu'on reste dans le bleu. On perd tout repère :
portés disparus, le lac, le Jura, la baie, les villages environnants)
Pourtant, on passe tout à ce fieffé lascar quand il consent à se laisser choir.
Finalement qu'y a-t-il de plus terrible que la perte de repères !
RépondreSupprimerPourrait-on vivre longtemps sans en disposer, au moins un minimum ?
Combien de brouillards devons-nous traverser ?
ah tu parles de brouillards intérieurs, quand on est totalement dans le flou et qu'on est en passe de se perdre ?
SupprimerIci, je parlais de vrai brouillard, ce phénomène météorologique fait d' humidité et qui brouille la visibilité, celui qui sévit parfois dans notre région pendant trois ou quatre jours d'affilée et qu'on finit par devoir fuir, en allant se balader sur les hauteurs du Jura ou sur les rives du Léman (histoire d'assurer à notre organisme suffisamment de luminosité). Ce vrai brouillard, je réalise que cette année je l'apprécie énormément : il donne l'occasion de faire d'intéressantes photographies; il transforme le paysage; il appelle à l'intériorité; il va et il vient (rien de plus beau qu'un banc qui se balade sur le plateau ou sur le lac). Le brouillard est nécessaire. Je crois que je m'emm...ais énormément dans un pays de ciels bleus.
Pour en revenir à ta remarque, c'est quand on n'est pas bien avec soi - désorienté, angoissé - que le brouillard devient pénible (parce qu'on attend que l'extérieur nous définisse). Mon expérience : il y a d'innombrables brouillards à traverser, et il faut les accepter, ces heures, car, comme ce soir c'est si beau de revoir un ciel bleu. Après.
Belle soirée, lumineux crépuscule.
Beaucoup de douceur dans ces photos.Ce matin, il était question de douceur sur France Inter durant l'émission d'Augustin Trapenard interviewant Sabine Weiss.
RépondreSupprimerQuant à nos brouillards intérieurs....
Douce soirée.
Oh merci. Je viens d'écouter le podcast. Elle est extraordinaire, cette femme, très nature (elle me semble avoir gardé un peu de son accent suisse, non ?). Une voix ferme, claire, sans chichis pour donner une leçon de photographie. Oui, la douceur, mais surtout la photographie comme acte de reconnaissance des gens modestes "vus" vraiment vus dans la rue.
SupprimerJ'ai rajouté le lien dans le post concerné.
Belle soirée (le ciel ce soir ici est hodlerien, pour citer un peintre apprécié par S. Weiss)