mardi 24 novembre 2020

Vivre : à la recherche du bonheur

 

Orphée / Paul Aubert / Musée Granet / Aix-en-Pce
 
Peu importent les embûches, peu importent les découragements, 
toujours vouloir la lune, mieux : toutes les étoiles du firmament,
les bras tendus dans l'appel de jours fiers et de soirs flamboyants.


4 commentaires:

  1. Posséder ou être possédé et se faire avoir ?
    Rechercher le bonheur comme une "précieuse possession"
    « pour atteindre à s'en écarteler
    pour atteindre l'inaccessible étoile »
    (Brel : la quête)

    C'est tellement difficile d'oser l'abandon confiant dans les bras du bonheur.
    Le bonheur, Présence offerte. Pourquoi se démener à rechercher ce qui est déjà là. On passe juste à côté. Parfois longtemps.

    Un petit texte dense qui dit beaucoup. Merci.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, le bonheur est souvent là, on ne le voit pas, on ne le savoure pas. Cruelle erreur. On réalise ce qu'on a eu au moment où on le perd. Ce qui ramène à : Carpe diem. Savoure l'instant.
      (Suis étonnée de la quantité de bonheur que peut contenir une journée éprouvante, même mauvaise, car on voit toujours venir à soi qqch qui réjouit, qui ramène à l'enfance, qui illumine)
      Mais il y existe quand même une tension vers le bonheur, quand on pressent qu'on pourrait avoir plus, mieux, autrement. Le pressentiment que la vie est plus grande que ce qu'on voit, que l'on peut aspirer à qqch de plus vaste.
      Et là, il n'est pas question de savourer, mais de partir à la conquête. Sans frustration, mais tout de même en recherche active. Parce qu'il n'est pas question de se contenter, ni d'attendre. Il s'agit d'agir pour obtenir ce qui en soi réclame avec insistance.
      Maintenant... distinguer ce qui tient de la conquête raisonnable de la déraisonnable fuite en avant, ça, c'est une autre histoire... Radieuse soirée.

      Supprimer
  2. Tout est dit en quelques mots illustrés par cet Orphée déchirant.
    La quête du bonheur; Seneque en parlait déjà, plus tard St Exupery et tout un chacun continue de courir ou de s'interroger sans s'apercevoir que l'essentiel est à portée de main.
    Merci encore une fois pour ces quelques mots qui parlent si juste.

    RépondreSupprimer
  3. "il n'y a pas de honte à préférer le bonheur" disait Camus. Il y aurait probablement une certaine honte à ignorer celui qui se tient à portée de main.
    Relativement peu encline à rêver du bonheur, à l'idéaliser, je prends le bonheur comme il vient. En revanche, c'est ce qui manque au bonheur qui m'intéresse (il y a quand même une petite nuance). Je demande souvent autour de moi : "qu'est-ce qui manque à ton bonheur?" (Une question simple, mais plus puissante qu'on ne croit. ). Les réponses sont étonnantes. Et surtout, ce sont les visages des gens, tandis qu'ils cherchent mentalement ce qui leur manque, qui sont expressifs. Ils réalisent que... ils se rendent compte que... enfin, bref, ils accèdent à leur vérité.
    Cela dit, je vous souhaite, tout naturellement, une heureuse soirée.

    RépondreSupprimer