Certains matins sont pareils à de
grands malades, que l'agonie rend tout proches de l'évanescence.
On
s'attendrait à leur disparition totale. On scrute dans la blancheur. On s'y perd, on s'en trouve quasiment anéanti.
Mais
voici que soudain ils se reprennent, s'agitent et appellent, s'animent, retrouvant peu
à peu goût à la vie
réclamant qu'on leur porte au pas de course de quoi se sustenter au fond de leur lit.
Et promptement, alors qu'on les avait cru condamnés, en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, on les retrouve sur pied.
Subtile orchestration de la mise en scène!
RépondreSupprimerAujourd'hui,le mot évanescence m'évoque l'évanescence des souvenirs et des images, reste le lien indéfectible du coeur.
Belle soirée à vous.
Oui, aujourd'hui est un jour particulier... En fait... il n'y a pas vraiment eu de volonté d'orchestration de ma part (et aucune manipulation des images, aucun traficotage). Tous les matins après sept heures je monte à la forêt avec mon chien et... les images captées hier avec mon LG montrent simplement ce que nous avons trouvé. Le brouillard rend le monde gris et blanc. Il n'y avait là rien de mort, ou d'effrayant (même si nous nous retrouvons là-haut le plus souvent seuls, il n'y a rien qui fasse peur dans ces moments solitaires). Les photographies montrent notre univers quotidien modifié par un banc insistant (avant-hier tout était rose, par exemple). La fréquentation de la nature nous montre la vie telle qu'elle est, avec ses cycles, ses dépouillements, ses tristesses et ses beautés.
SupprimerOui, les liens du cœur sont indéfectibles.
Cela dit, j'ai eu l'occasion aujourd'hui de penser à la Toussaint. La fête des Défunts et je ne crois pas que ce soit une fête qui me convienne vraiment. En effet... je pense tous les jours à mes morts. Ils ont fait et font partie de ma vie. Pas plus aujourd’hui qu'un autre jour. Lumineuse fin de soirée...
Je suis confuse si je me suis mal exprimée. Je n'ai jamais pensé à une quelconque manipulation ou instrumentalisation des photos. J'avais bien compris que les photos avaient été prises le même matin, au lever du jour.
SupprimerPour moi, la nature reste le meilleur metteur en scène, le meilleur chef d'orchestre et ces photos en sont la preuve. L'obscurité vers la lumière, vers la vie tout simplement.
:) Aucun problème : c'est une occasion pour moi de clarifier. Je parlais de "traficotage" parce qu'il est courant de recadrer des photos, ou de les retravailler en saturant les couleurs, ou en intensifiant la lumière. Ici : rien. J'ai inséré les images comme mon petit smartphone me les a données.
SupprimerJ'ajoute que dans 98% des cas, les commentaires ne gênent pas. Au contraire, ils m'enrichissent, me stimulent à penser ou m'encouragent. Parfois, rarement, il y a des gens écrivent sans avoir pris le temps de lire ou de regarder, et ça me paraît vain et je ne trouve rien à répondre, parce qu'il n'y a rien à répondre. J'aime mieux que ce genre de personnes aillent voir ailleurs et déverser ailleurs leur besoin de s'exprimer. J'aime beaucoup les mots et beaucoup le silence, et je trouve dommage de les galvauder.
Cela dit, je vous souhaite une très douce soirée.
J'ai un intérêt fort pour les deux dernières photos.
RépondreSupprimerPeut-on rester longtemps sans que la vie s'agite visiblement ?
En même temps on est bien obligé d'accueillir le réel.
Moi aussi j'aime voir courir le chien au petit matin parmi les tapis de feuilles. J'aime sa joie délurée. Il est tout entier à son bonheur de chien. La dernière photo, prise un peu plus tard avec le Samsung de R. montre la forêt plus apaisée, douce prête à accueillir le soleil. Voir ce que j'ai écrit plus haut à Ghislaine : durant mes balades, je prends la vie comme elle vient. Parfois le brouillard en fait partie, parfois le soleil , ou le froid. C'est la vie, qui se déroule incessamment. La nature nous place face au réel et en la fréquentant nous sommes tenus de l'accepter.
SupprimerToute belle fin de soirée à toi.
J'aime la dernière photo
RépondreSupprimeroù la Nature lève le voile
sur son tableau d'automne
La balade était en effet magique à mesure qu'on avançait... un conte de fée...
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