samedi 7 novembre 2020

Vivre : tout au fond du nid

 

Oak Room / Andy Goldsworthy / Chateau Lacoste / Le Puy-ste-Réparade
 
Le noir n'existe pas, dit l'ombre.
Pour sûr, rétorque la lumière.
Ainsi bannie, anéantie, traquée,
 l'obscurité n'a qu'une hâte: s'éclipser.


3 commentaires:

  1. Le château Lacoste ! Nous y avons passé une journée délicieuse, en plus c'était quelque peu « hors saison », donc pas de foule. Il y avait une réception privée, mais comme c'était dehors on s'est approché croyant à une sorte de vernissage, mais non c'était privé ! Cependant quelqu'un s'est approché et nous a tendu deux coupes de champagne… parfois j'appelle cela « l'effet fauteuil roulant » servant de carton d'invitation ! On a bavardé un moment avec quelques personnes. Et on a poursuivi notre visite…

    Après cette digression :
    je pense que l'ombre et l'obscurité sont des jalouses de la lumière. Elles n'ont peut-être pas tort de cette absence de reconnaissance de leurs rôles indispensable.

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    1. Ah... tu as compris cela sous l'angle : "lumière = éclat, vérité, pureté, etc etc" ? et "ombre / obscurité = défaite, mal, peur, perte de repères, etc ..." ? Intéressant, car la part d'ombre est aussi indispensable que la lumière. Existeraient-elles l'une sans l'autre ?
      A vrai dire, ce qui m'a inspiré ce texte, c'est le phénomène de l'accommodation auquel se livre notre œil (ce que je vis quand j'entre dans cette construction parfois très sombre). On croit être dans le noir, ne rien voir, et... ce n'est pas vrai du tout. Il suffit d'attendre, notre œil s'habitue, on discerne des formes, on y voit de mieux en mieux. Cela vaut pour toute situation : le noir total, même en pleine nuit, même sans lune et sans étoiles, n'existe pas (à moins d'être dans une pièce hérmétique)! Et l'ombre n'est que le produit d'un objet interposé entre la source de lumière et celui qui voit.

      PS1 : le parc du château Lacoste est un des endroits où je me sens le mieux (j'évite les heures de grande fréquentation pour évoluer parmi les œuvres en toute tranquillité). Je ressens une paix totale et ces œuvres, je les découvre à chaque fois avec les yeux de la première fois. Je déplore l'aspect business qui s'y développe : hôtel grand luxe, rajout de restaurants... mais malgré tout, c'est un des rares lieux où tu peux te promener durant des heures et où on te fout une paix royale. De plus, quand j'y rencontre des gens, ce sont toujours des échanges très très agréables, comme si chacun "subissait" les effets magiques de l'endroit.
      PS2 : j'espère que tu as pu trouver une solution pour ton médoc.

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    2. Merci pour le PS2.
      Pas encore de solution malheureusement. J'attends le prochain rendez-vous avec mon médecin. J'ai lu un article récent, il y a de plus en plus de médicaments en France qui ne sont pas disponibles. Ça devient un vrai gros problème.
      Sur 7500 médicaments « d'intérêt thérapeutique majeur » en 2010 il y avait 132 ruptures de stock. Fin 2020 il y aura environ 2400 ruptures de stock ! (Rien à voir avec la pandémie…)

      Les grands laboratoires estiment « qu'ils n'y sont pour rien ». C'est juste la loi du marché, parce que ça ne rapporte pas suffisamment les vieux médicaments, alors on arrête de les fabriquer !
      Nous vivons dans un monde merveilleux et altruiste !

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