mardi 21 janvier 2020

Ecrire : balade / 5/6




... y avait-il moyen de frotter ses doigts sur l'ardoise... le pardon... était-il possible de l'accorder à qui vous estimait inexorablement coupable, hautement responsable de l'avoir bien cherché et tellement sotte, tellement idiote de persister à sangloter ...

3 commentaires:

  1. Les arbres,
    noirs comme la terre,
    ont revêtu leur chemise blanche
    comme un ciel d'hiver.

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  2. Bonjour.
    Coupable d'exister? Un sentiment qui doit être tellement difficile à éprouver. Et pourtant, c'était cela. Coupable d'être là, coupable d'avoir des joies, coupables d'être une petite fille, coupable d'avoir envie d'être comme les autres petites filles, coupable d'avoir envie d'être aimée. De ce fait, comment pardonner à une personne qui nous rend coupable simplement d'exister...

    Bon après-midi.

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  3. > > Pascal et Dédé : S'il est difficile de commenter sur cette série (et bien sûr personne n'a jamais été tenu de le faire), répondre aux commentaires est encore plus difficile. Car, même si les mots sont comptés et les descriptions vagues, il m'était impossible d'écrire plus en détail que ce que j'ai écrit. Il y a des ressentis qui ne peuvent pas se dire avec des phrases et des réalités qui se vivent sans explications codifiées. Je crois quand même que la parole doit se libérer. Il faut que les choses sortent.
    Depuis ces dernières années, on a bcp parlé de pédophilie. Ces derniers temps, on a assisté à une déferlante de "Me too". Une, puis deux personnes ont défié l'omertà et enfin un barrage s'est ouvert (dont les conséquences semblent ne pas pouvoir encore être mesurées). Admettons qu'à ma manière j'aie ressenti le besoin d'écrire quelque chose comme "Me too (-te petite)". Après tout, connaît-on beaucoup de gens qui osent dire qu'enfants, ils ont été cognés ? Ce sont des choses que l'on tait (et le silence est assez proche de la honte). Elles relèvent des secrets de famille. Au mieux, adulte, on parvient à s'occuper d'enfants en difficulté. Au pire, on finit par frapper les siens parce qu'on ne sait comment rompre la chaîne. L'essentiel, dans tout cela, la vraie victoire, c'est que ZB, être fabuleux et doué, navigue avec élégance dans sa passionnante vie. Cette balade est donc une histoire qui finira bien... demain. Bonne soirée.

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