samedi 4 janvier 2020

Vivre : la route à prendre





En fin, en début d'année, avec des connaissances, mais surtout avec des inconnus, 
au moment de prendre congé, droit dans les yeux, marquer un temps d'arrêt et demander :
" que puis-je vous souhaiter pour l'année à venir (ou qui est en train de commencer) ?"
 et là, l'espace de quelques secondes, bien moins d'une minute, loin des phrases toutes faites, 
loin des sourires et des attitudes de circonstance, en quelques mots, on voit un être se révéler.

15 commentaires:

  1. Le brouillard à quelque chose de magique,
    comme s’il ne voulait éclairé, de sa lumière de velours,
    que l’instant présent,
    nous révélant notre chemin,
    qu’au fur et à mesure que nous avançons.
    :-)

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  2. Oui, cette année, j'ai été obligée de trouver que le brouillard avait qqch de magique, sinon j'aurais gravement déprimé et déprimer, ça n'est pas ma tasse de thé. On en a eu deux jours sur trois! Quant à cette question, j'ai de tous temps aimé la poser. Quand je travaillais avec des personnes en difficulté, ça leur permettait de définir leurs attentes, mieux qu'une question derrière un bureau. C'était parfois le début d'un dénouement.
    Et toi, Pascal, que puis-je te souhaiter pour l'année qui vient de commencer ? :)

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  3. Un peu plus de Justice, d’Égalité et de Partage dans ce monde,
    pour que chaque Être puisse être aussi heureux
    que je le suis.
    :-)

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  4. Oh ! Que c'est beau cette manière à propos des vœux !
    Ce serait comme un arc-en-ciel dans le brouillard.
    Il faut aimer les gens pour parler ainsi…

    Et donc… qu'est-ce que je peux te souhaiter pour 2020 ?

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  5. Oui. Que peut-on te souhaiter ma chère Dad? Plein d'ours blancs sous cloche? Bises fatiguées car forcément ça grimpe et ça descend par ici. 😊

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  6. >>> Pascal, Alain et Dédé :
    Pour le monde : plus d'équilibre dans les échanges, le juste prix pour chaque travail ou marchandise fourni. Un toit pour chacun, et l'accès à l'eau, à la nourriture, à l'éducation et aux soins. Le droit à la parole et le droit au silence. Le respect de la nature, de l'infiniment grand à l'infiniment petit.
    Pour moi et mes proches : la santé. Le reste, je m'en occupe. Le bonheur ? c'est marrant, ce n'est pas quelque chose que je recherche. Je le reconnais quand il croise ma route, mais ce qui est important, justement, c'est d'avancer sur cette route, qui monte et qui descend à la manière des randos de Dédé. Et cette question fondamentale, qui se présente à chaque fois : quel est mon chemin ? Or, il n'y a pas de chemin, le chemin se fait en marchant. Par conséquent : aller de l'avant!

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    1. Ils sont chouettes tes souhaits !

      Pour ce qui est du bonheur, c'est toujours un fruit, parfois tellement inattendu… tu as raison, on ne s'en occupe pas, c'est lui qui s'occupe de nous…

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  7. >>Alain et Dédé : ça me ferait plaisir si vous répondiez à cette question, sans trop réfléchir, juste pour vous et que la réponse reste intime. Que diriez-vous ce soir si une inconnue vous posait la question à brûle pourpoint ?

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    1. Alors donc, : spontanément :
      Je souhaite que chacun trouve au fond de lui les talents qui y sont déposées, et qu'il ouvre un grand chantier d'exploitation ! Ça lui fera du bien… ça fera du bien à l'humanité des hommes !
      Et pour les choses plus personnelles j'ai à formuler quelques petites choses pour moi, modestement, mais que je n'expose pas ici.

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    2. Ton souhait pour l'humanité englobe les miens, car, dans le fond, sans respect envers et autour de soi, sans toit, sans eau, sans nourriture, sans éducation et sans soins, comment chercher son talent et se mettre à l'ouvrage ?
      Et en ce qui concerne les quelques petites choses qui te concernent, faisons confiance à la vie... la vie a toujours raison, comme l'écrivait mon cher Rilke. Belle soirée.

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    3. Oui, c'est exactement ça. Tu évoques la base essentielle de la satisfaction des besoins primaires comme dans la pyramide de Maslow.
      Il se fait que ma vie professionnelle ne m'a pas fait œuvrer sur ce terrain-là.
      Si on n'a pas satisfait ses besoins premiers, on ne peut pas vraiment se mettre en quête de ses aspirations essentielles.
      On se complète en quelque sorte… et c'est déjà pas si mal… !

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    4. Au fond, tu es une sorte d'accoucheur, un sage-homme ? :)
      J'ai durant plusieurs années travaillé à soutenir les gens pour, comme tu l'exprimes, qu'ils trouvent "au fond d'eux les talents qui y sont déposés". Entre autres, j'ai animé des stages de bilans de compétences en groupe pour des femmes en rupture (sociale, familiale). C'est important : à partir de ces prises de conscience, elles pouvaient déployer leurs ailes. Par ailleurs, comme tu les dis, qui que ce soit, s'il exploite ses talents intérieurs, ne peut que devenir meilleur et participer à un monde meilleur.
      Mais j'ai aussi œuvré auprès d'étrangers sans papiers. Dans une ville aussi riche que Genève, tout un monde clandestin tente de survivre et se fait souvent exploiter. Ce n'est pas uniquement dans le dit Tiers-Monde que les gens manquent du strict nécessaire. La misère, c'est la porte à côté, plus qu'on ne peut l'imaginer. La misère dans les métropoles est peut-être encore plus féroce qu'ailleurs. Nous sommes une minorité, sur la planète, à disposer des biens de première nécessité.
      Quelle chance, quand on y pense... Alors autant en faire profiter le plus de monde possible et nous montrer, chacun à notre manière, solidaires, non ? Merci pour ton passage et belle soirée.

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  8. Pour le monde je souhaite que les dirigeants soient clairvoyants... ce que ne démontre pas l'actualité de ce tout début d'année malheureusement. Plus d'égalité entre les individus, l'accès aux soins et à l'éducation pour toutes et tous. Et puis aussi que la nature doit choyée ici ou ailleurs.

    Et en parlant de moi, je me souhaite de trouver plus de sérénité et que certaines angoisses bien profondes s'éloignent très très loin.

    Vaste programme n'est-ce pas? 😊

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    1. Vaste programme, en effet, auquel tu contribues chaque jour et avec toute ta compétence professionnelle et personnelle.
      Quant à éloigner les angoisses profondes, je comprends, mais je ne peux rien pour toi : grande angoissée, depuis toujours, j'ai fini par me résoudre à les apprivoiser, à leur parler, à communiquer, bref à pactiser. (tiens, s'il y avait des jeux olympiques de l'angoisse, je devrais y participer. Il serait fort possible que je ramène une médaille :) Il me vient une idée : et si on organisait des JO au Valais ? En guise de médaille d'or, un bon cru bien fruité, avec une belle robe dorée ?
      Belle et sereine journée, merveilleuse Dédé.

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