Lourmarin
Dans le cahier, dessiner au centre une porte (rouge, jaune ou bleue, peu importe) et ne pas savoir durant tout le temps du crayonnage, ne pas du tout savoir sur quoi elle va s'ouvrir...
Dans la feuille, ignorant toujours ce que le crayon s'apprête à esquisser, découper au cutter trois côtés et ouvrir le battant de la porte...
A l'intérieur, là où un rectangle de six centimètres sur quatre s'est spontanément ouvert, laisser le crayon ébaucher...
Puis tourner la page, et sur cette seconde feuille, à présent plus tout à fait blanche, commencer à prolonger les traits, mettre des couleurs, tracer des mots, inventer une histoire et des perspectives pour l'année qui vient de toquer ....
J’aime ces portes ridées par le temps.
RépondreSupprimerPortes fermées,
qui ne demandent qu’à s’ouvrir vers des ailleurs
et que bien souvent nous n’osons pas pousser.
Sur ta portes dessinée, as tu mis une boite aux lettres
pour recevoir les pensées du mondes ?
:-)
PS : Paolo t’a-t-il conquis ?
Une boîte aux lettres ? quelle riche idée ! Non, je n'y ai pas pensé, trop prise par l'idée de savoir ce que contiendrait la feuille suivante. Or, c'est vrai. Les pensées du monde doivent nous parvenir si nous voulons avancer.
SupprimerBelle après-midi!
PS : Oui, cette musique épurée est une merveille. L'accordéon apporte curieusement une touche très élégante et, en même temps, il facilite les accents de musique traditionnelle. Superbe fusion. PS est vraiment un grand artiste.