Oui, car les yeux et les mains font parti de nos expressions corporelles, langage de notre moi profond et ne sont pas soumis aux dictate de la pensée (de notre ego) comme la parole et l'écriture. :-)
C'est une femme qui m'a inspiré ce billet. Elle était teinte en blonde, avait confié son visage à un chirurgien expérimenté, c'est-à-dire qu'on voyait qu'elle était âgée, mais qu'elle s'efforçait avec élégance de le cacher. Elle n'avait pas compté sur ses mains, qui, elles, tachées, striées de veines bleues, ridées, marquées par l'arthrite, disaient exactement l'âge qu'elle avait (et que j'ai trouvées personnellement très belles). Mais il n'y a pas que ces mains-là, qui ne mentent pas : il y a les mains qui tremblent, les mains qui pianotent d'impatience, les mains qui se portent au visage. Il y a aussi les mains qui disent sa condition : celle des travailleurs de force, celles des intellos tellement lisses, elles révèlent le milieu social auquel on appartient. Il y a les vernis écaillés des mains de femmes qui ont trop à faire pour s'en occuper. Il y a les mains confiantes des enfants. Il y a les ongles ornés de terre de ceux qui la travaillent. Il y a les poignées solides et les poignées toutes molles. Belle journée à toi, Pascal.
:):):) ça sent le vécu, Dédé ! et c'est vrai : ceux qui en font le moins possible, sur lesquels il n'est pas question de compter, qui ne mettent pas volontiers la main à la pâte, ceux qui restent bien à l'arrière quand il s'agit de prendre des dossiers... mais le pire, le pire, c'était à l'uni quand on tombait avec un tel énergumène pour préparer un séminaire. Arf! dans ces cas-là tu préfères mille fois travailler seule et te colleter tout le boulot. Allez, bonne après-midi, et surtout très très belle soirée!
Oui, car les yeux et les mains font parti de nos expressions corporelles, langage de notre moi profond et ne sont pas soumis aux dictate de la pensée (de notre ego) comme la parole et l'écriture.
RépondreSupprimer:-)
C'est une femme qui m'a inspiré ce billet. Elle était teinte en blonde, avait confié son visage à un chirurgien expérimenté, c'est-à-dire qu'on voyait qu'elle était âgée, mais qu'elle s'efforçait avec élégance de le cacher. Elle n'avait pas compté sur ses mains, qui, elles, tachées, striées de veines bleues, ridées, marquées par l'arthrite, disaient exactement l'âge qu'elle avait (et que j'ai trouvées personnellement très belles). Mais il n'y a pas que ces mains-là, qui ne mentent pas : il y a les mains qui tremblent, les mains qui pianotent d'impatience, les mains qui se portent au visage. Il y a aussi les mains qui disent sa condition : celle des travailleurs de force, celles des intellos tellement lisses, elles révèlent le milieu social auquel on appartient. Il y a les vernis écaillés des mains de femmes qui ont trop à faire pour s'en occuper. Il y a les mains confiantes des enfants. Il y a les ongles ornés de terre de ceux qui la travaillent. Il y a les poignées solides et les poignées toutes molles. Belle journée à toi, Pascal.
SupprimerEn tous les cas, celles et ceux qui ont un poil dans la main... cela se voit très vite! :-) Bises de plaine.
RépondreSupprimer:):):) ça sent le vécu, Dédé ! et c'est vrai : ceux qui en font le moins possible, sur lesquels il n'est pas question de compter, qui ne mettent pas volontiers la main à la pâte, ceux qui restent bien à l'arrière quand il s'agit de prendre des dossiers... mais le pire, le pire, c'était à l'uni quand on tombait avec un tel énergumène pour préparer un séminaire. Arf! dans ces cas-là tu préfères mille fois travailler seule et te colleter tout le boulot.
SupprimerAllez, bonne après-midi, et surtout très très belle soirée!
avec le cœur sur la main
Supprimerprendre son courage à deux mains,
et veux tu un coup de main Dédé ?
:-) :-) :-)